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Mythologie de l'Egypte Antique
La religion de l'Égypte antique prend ses racines dans la nuit des temps, il y a plus de six mille ans et ne disparait qu'avec son interdiction par les empereurs romains chrétiens au 4ème siècle, avec la fermeture du temple d'Isis à Philae.
La religion, basée sur le polythéisme, guidait chaque aspect de vie égyptienne.
L'Egypte était le domaine de quelques 2000 netjer, divinités, aux formes très variées hommes, animaux, plantes, objets inanimés même, adorés à toutes les époques.
Il est difficile de classer les dieux égyptiens de façon très précise car les croyances religieuses sont complexes. Elles ont évoluées au cours du temps et dépendent aussi de la localisation géographique. Certains, comme Amon, étaient adorés dans le pays tout entier, tandis que d'autres n'étaient connus que très localement.
Les Égyptiens de l'Antiquité ont cherché à interpréter tous les phénomènes qu'ils pouvaient observer. La notion de cycle y est essentielle :
- le cycle circadien : naissance chaque jour du Soleil le matin et disparition le soir (Khépri - Rê - Atoum) ;
- le cycle annuel avec l'inondation du Nil qui pouvait être source de joie comme de malheur en cas de trop faible ou trop forte crue ;
- le cycle de la vie avec les naissances qui succèdent aux morts, les Égyptiens croyant en l'immortalité de l'âme.
Mythe de la création
La grande diversité du culte de l'Égypte antique se retrouve également dans les mythes de la création qui varient en fonction des régions (ou même des villes) et de leurs dieux tutélaires : Rê, Isis, Seth, Horus, Anubis.
Les cosmogonies admettent toutes l'existence d'un principe créateur, mais chaque nome (royaume) voit dans son dieu tutélaire le démiurge à l'origine de cette création. La cosmogonie la plus répandue est celle d'Héliopolis qui a pour créateur un démiurge solaire (Rê sous l'une de ses formes) et donne une généalogie divine descendant jusqu'au dieu pharaonique Horus.
Mythe Osirien
Pour les anciens Égyptiens, l'univers n'était au commencement qu'un grand chaos liquide la crue du Nil mélangée à de la boue, appelé le Noun. C'est de Noun que naquit Atoum, le soleil. Atoum engendra Chou (le dieu du souffle) et Tefnout (la déesse de l'humidité). Chou sépara le ciel de la terre. Ainsi naquirent Nout (la déesse du ciel) et Geb (le dieu de la terre). De l'union de Nout et Geb naquirent deux fils Osiris et Seth, et deux filles, Isis et Nephthys.
Geb offrit le pouvoir sur terre à Osiris qui fut le premier des pharaons. Il régna au côté de sa sœur et épouse Isis. Son règne empreint de bonté, de justice et de sagesse rendit Seth fou de jalousie. Il complota contre son frère. Il invita son frère à un grand banquet. Seth proposa alors que chacun des convives se couche dans un magnifique coffre. Celui qui serait aux mesures du coffre le gagnerait. Osiris se couche alors dans le coffre : il est à ses dimensions (piège de Seth). Les convives se jettent tous sur le coffre et y enferment Osiris. Seth le jette dans le Nil. Grâce à l'aide de Nephthys, Isis la magicienne réussit à retrouver le corps de son mari et à le cacher dans un marais. Seth l'apprend et, furieux, arrive à retrouver le corps, et le déchire en treize morceaux.
Avec l'aide de sa sœur Nephthys et d'Anubis, Isis retrouve les morceaux éparpillés dans toute l'Égypte, sauf son sexe, mangé par un poisson. Ils reconstituent alors Osiris le temps d'une union d'où naquit Horus (le dieu des pharaons). Horus vainquit Seth en duel et régna sur l'Égypte. Osiris, lui, devint le roi du royaume des morts. Notons qu'il y a eu une première quête d'Isis, à l'issue de laquelle elle reconstitue le corps de son époux.
Mythe de la mort
Chez les Égyptiens de l'Antiquité, les cérémonies et croyances liées à la mort représentaient une part importante de leur vie. Les préoccupations liées à la mort au cours de l'Égypte antique étaient d'ordre religieux et constituaient une étape importante de la vie du pharaon, frère des dieux, qui devait après son décès vivre auprès des dieux un repos éternel. Les égyptiens considéraient qu'après le décès, l'âme du défunt pouvait renaître et accéder au « royaume des morts » et au repos éternel.
Le mythe de la mort peut être décomposé en deux parties :
- la première étape qui est le voyage du défunt vers l'au-delà avec la cérémonie de l'embaumement ;
- la seconde étape qui correspond au jugement du défunt par le dieu Osiris lorsqu'il atteint l'au-delà afin de peut-être accéder au repos éternel.
Voyage vers l'au-delà – embaumement
Dans la mythologie égyptienne, le corps est divisé en plusieurs entités dont le djet, qui correspond au corps, et le ka, qui correspond au double spirituel accompagnant le corps depuis la naissance de l'individu jusqu'à son décès. Pour que le défunt puisse accéder au royaume de l'au-delà par l'intermédiaire de son ka, l'embaumement du djet est nécessaire. Le rite de l'embaumement fut créé par Isis, aidée par Anubis, lorsqu'elle embauma son époux Osiris afin de lui redonner vie. Les statues et offrandes présentes aux côtés du défunt dans son sarcophage permettent de l'accompagner dans son chemin vers le jugement de l'âme.
Le livre des morts des Anciens Égyptiens, placé aux côtés du défunt, avait pour but de le guider vers le « royaume des morts » et de le préparer au jugement de l'âme à l'aide de recueils et de sortilèges.
La pesée de l'âme (psychostasie) consiste à mettre le cœur du défunt sur une balance et de l'autre côté une plume ; si le cœur est plus léger, signifiant qu’il n'est pas entaché de péchés, le défunt peut rejoindre le royaume des morts. Sinon, il se fera dévorer par un monstre (la plupart du temps symbolisé par la déesse Taouret ou par Ammout qui a une tête de crocodile, un corps de lion et un arrière-train d'hippopotame.) et son âme sera perdue à tout jamais. Osiris ne devint dieu du royaume des morts qu'après avoir passé avec succès l'épreuve de la pesée de l'âme.
Mythe du cycle du jour
Le mythe décrit le combat que mène Rê chaque nuit contre les « forces du chaos » représenté par le serpent Apophis afin de permettre la réapparition du soleil chaque matin sur le « monde d'en haut ».
Rê étant considéré comme le dieu du soleil, entre autres, lorsque le soleil disparaissait chaque soir à l'horizon, traversant le Nil souterrain à bord d’une barque sacrée. Au cours de ce périple, Rê devait déjouer les pièges des forces du chaos tentant de renverser à tous moments la barque du dieu du soleil. Il est aidé en cela par le dieu Seth qui, se tenant à la proue de la barque solaire, lance ses traits sur Apophis. Ce périple avait pour but la renaissance du dieu Rê chaque matin ramenant ainsi la lumière aux habitants du « monde d'en haut ». Cette renaissance de Rê, représentée par le lever du soleil, était considérée également comme la renaissance du monde et le signe que le dieu Rê avait triomphé des forces du chaos durant son périple.
La mythologie prend une place importante dans la civilisation antique égyptienne. C’est probablement l’une des mythologies qui comprend le plus grand nombre de dieux. Pendant plus de 3000 ans, les égyptiens s’évertuèrent à les honorer, érigeant des temples et faisant des offrandes aux pieds des statues.
La présentation exhaustive de ces divinités est impossible mais les plus importantes sont ici présentées.
Rê
Horus
Isis
Osiris
Sobek
Hathor
Amon
Anubis
Api
Aton
Ptah
Thot
Mout
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Le Khédive Ismaïl développa à l'origine cette île à partir des années 1860 dans le cadre des travaux qui ont précédé l'ouverture du canal de Suez en 1869. Toute l'île fut paysagée et aménagée en jardin pour le somptueux Palais de Gezira, qu'Ismail fit construire sur la rive est de l'île. La rumeur a toujours couru qu'Ismail fit dessiner le palais spécialement pour impressionner l'Impératrice Eugénie, femme de Napoléon III, à laquelle il n'était pas indifférent. Le Palais existe toujours de nos jours, cependant, il a été intégré au complexe de l'Hôtel Marriott et du Casino Omar Khayyam et complété de deux tours modernes. Dans l'hôtel, un jardin de six hectares peut être visité.
La partie nord de l'île offre des rues arborées et calmes, pour d'agréables promenades. Des dernières années, le quartier s'est développé de manière plus dense, mais quelques unes des grandes villas construites il y a une centaine d'années, lorsque l'île était alors une enclave réservée aux diplomates, aux officiers et à l'aristocratie égyptienne, demeurent. Zamalek accueille également quelques uns des meilleurs restaurants de la ville et d'agréables magasins.
La Tour du Caire, le Gezira Club et le nouvel Opéra du Caire sont situés au sud de l'île. Le Gezira Club était à l'origine le club des officiers britanniques durant l'occupation, mais aujourd'hui c'est un club fréquenté par les étrangers et par les égyptiens des classes les plus aisées. La Tour du Caire fut érigée en 1962 par le Président Gamal Abdel Nasser; elle offre une impressionnante vue panoramique sur toute la ville. Par temps clair, il est possible d'observer les deux minarets de la Citadelle du Caire à l'est ainsi que les sommets des Pyramides à l'ouest. L'Opéra est un imposant bâtiment moderne, intégrant harmonieusement les traditions architecturales islamiques. Il propose un programme varié d'opéras, de ballets, de théâtre et de performances musicales modernes.
A l'Opéra, savourez quelques instants de calme au coeur de la ville et profitez d'un des nombreux spectacles de qualité au programme.
Découvrez également le Sequoia, un luxueux restaurant qui propose des tables au bord du Nil, à la pointe nord de l'île, avec une délicieuse cuisine libanaise, des mezze égyptiens... Une vue splendide sur le Nil dans une ambiance délicieuse.
En 640 après JC, le Général Amr Ibn Al-Aas emmena jusqu'en Egypte l'armée du Califat islamique Rashidun. L'armée musulmane assiégea le fort de Babylone, dont les ruines sont encore visibles de nos jours dans le quartier copte du Caire. La légende dit qu'au cours du siège, une colombe nicha dans la tente du général. Après avoir défait Babylone et conquit le fort, Amr Ibn Al-Aas marcha en direction d'Alexandrie en 641 après JC, la faisant capituler après un long siège. Les musulmans prirent alors les rênes de l'Egypte.
Sur les ordres du Calife Umar, il fut demandé au Général d'établir une nouvelle capitale plus proche de Médina. Répondant à l'augure de la colombe, Amr Ibn Al-Aas fit construire une mosquée à l'endroit où était installée sa tente, qui devint par la suite le centre de la nouvelle capitale musulmane d'Egypte, Fustat. Cette mosquée, fondée en 642 après JC, prit son nom du Général. Elle est la première mosquée du continent africain.
La Mosquée d'Amr Ibn Al-Aas fut à l'origine construite avec des matériaux comme des troncs de palmiers, des briques de terre et des feuilles de palmiers pour le toit. Aussi, aucune structure de l'édifice d'origine n'a pu résister jusqu'à notre ère ; elle fut même reconstruite à plusieurs reprises depuis le 7ème siècle. Les premières arcades et colonnes furent érigées en 827, donnant une forme permanente qui fut développée par la suite. Seules quelques unes des architraves d'origine ont résisté au temps, visibles encore aujourd'hui le long du mur sud de la mosquée. L'édifice fut reconstruit en 1875.
Malgré le fait que la grande majorité de sa structure originale fut reconstruite et remplacée, l'importance historique de cette mosquée, comme premier symbole de l'occupation musulmane et première mosquée en Afrique, continue à en faire un site touristique majeur. Elle est située dans le quartier du Vieux Caire, Fustat, à proximité de la station de métro de Mar Girgis et du Caire copte.
La légende dit que le Sultan fut emprisonné à l'endroit même de l'actuelle mosquée. Il fit voeu qu'il transformerait la prison en centre de culte et d'apprentissage s'il arrivait à s'échapper et à prendre le pouvoir. En 1412, le Sheikh Sayf Ad-Din l'aida à renverser le Sultan Faraj, responsable de son emprisonnement. Dans la lutte pour le pouvoir qui s'ensuivit, Mu'ayyad devint le Sultan d'Égypte. Il respecta sa promesse en faisant construire la Mosquée Mu'ayyad, qui abrite un grand espace dédié aux prières du vendredi ainsi qu'une petite madrassa, où il fit employer les meilleurs érudits pour enseigner l'Islam. Aujourd'hui, la Mosquée Mu'ayyad demeure une des plus belles mosquées de la ville, un hommage à la réputation du Sultan Mu'ayyad, comme grand maître de l'architecture au Caire.
La rue Al-Muizz Al-Deen, ainsi nommée en mémoire du premier Calife Fatimide d'Égypte, fut construite comme rue principale de la grande ville Fatimide. Bien que la plus grande partie de la capitale Fatimide fut détruite lorsque les Califats Sunnites reprirent le contrôle de la ville, la rue Al-Muizz conserva son importance. Nombre de palais, de mosquées et de monuments des dirigeants Ayyoubbides, Mamelouks et Ottomans, qui contrôlèrent le pays après les Fatimides, furent bâtis le long de cette rue jusqu'au centre de la ville. Aujorud'hui, la rue Al-Muizz affiche toujours une fabuleuse concentration de monuments islamiques d'une grande richesse comme rarement dans le monde.
Le Darb Al-Asfar, le "chemin jaune", où Beit Al-Souhaymi situé à quelques mètres seulement en retrait de la rue Al-Muizz, devint une des rues les plus prospères du Caire, si bien que les citoyens nantis se faisaient concurrence pour acquérir des biens immobiliers à proximité du "Palace walk", nom donné à la rue dans le roman de Naguib Mahfouz du même nom.
Beit Al-Souhaymi, ancienne maison ottomane construite au 17ème siècle, en 1648, était une des demeures les plus grandes du Caire. L'ancien recteur d'Al-Azhar y résidait. Restaurée au cours de la dernière décennie, après être tombée en désuétude durant le 20ème siècle, cette demeure est aujourd'hui un magnifique exemple d'architecture non-monumentale médiévale au Caire. Elle est particulièrement remarquable par la beauté de ses moucharabieh.

On considérait cette région comme sacrée en raison de la présence de sel de natron composé de carbonate, de bicarbonate, de sulfate de sodium et de chlore, qui était le sel utilisé pour la purification des momies.