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Oasis De Farafra

La route qui traverse le Désert Occidental depuis Le Caire rejoint la Vallée du Nil à Louxor. Avant cela, elle parcourt quatre oasis. La première, la plus proche du Caire, est Bahariya, la plus connue et fréquentée des touristes, pour qui elle est un point de départ des expéditions dans le désert. Les touristes visitent plus rarement les trois autres oasis, bien qu'elles offrent aux voyageurs aventuriers des vestiges intéressants, des paysages splendides et la culture singulière des oasis.


Farafra est la prochaine étape sur la route du désert, au sud du Caire et de Bahariya. Comme les autres oasis du désert occidental, Farafra était un point de passage important des routes commerciales venant du Sud. Farafra, qui ne s'est jamais vraiment développé, demeure un agréable petit village. Cela s'explique par un manque d'eau, jusqu'à ce que le gouvernement investisse récemment dans des projets de valorisation des terres. La population de Farafra, a augmenté de quelques milliers dans les années 1980 pour atteindre 15000 habitants et ceci grâce à la modernisation des vallées. Le village abrite quelques hôtels et cafés. Les habitants cultivent des dattes, des olives, des abricots dans des plantations entourées de murs de briques.
Une des attractions est le Musée Badr, une maison un peu psychédélique, en briques de terre, appartenant à un artiste local, Badr Adbel Moghny. Il travaille avec de la terre, de la pierre et du sable pour peindre et sculpter des œuvres qui représentent la vie traditionnelle dans une oasis. Il s'agit d'une excellente façon de découvrir la vie dans une oasis tout en admirant de magnifiques œuvres d'art.

L'oasis compte également une ancienne forteresse. Lorsque vous vous déplacez autour de Farafra avec ses bâtiments bas et ses toits en étain, il est difficile de l’imaginer pendant l’époque Romaine ou Ottomane. A la première vue de la ville, on dirait que l’ancienne forteresse de boue à l’origine Romaine, est tombée en grande partie en désuétude, emportée par les pluies depuis les années 1950. Les autres forteresses de boue, notamment dans l’Oasis de Dakhla sont inhabitées. Malgré son besoin alarmant de réparation, la forteresse de Farafra abrite encore quelques familles, ce qui donne un sens unique de la continuité du passé antique des oasis.
 
Comme dans Baharia, Farafra est bien dotée de sources thermales. Qu’est ce qui pourrait être plus relaxant que de se débarrasser du sable du désert après un éprouvant safari à travers le désert blanc ? Les sources de Bir Sita et well Six, sont particulièrement bonnes pour les voyageurs souffrants de quelques maux et douleurs après la nouvelle expérience de voyage à dos de dromadaire. Le grand bain chaud contient du soufre qui, dit-on, facilite la guérison des douleurs musculaires et articulaires.