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Les temples d'Abou Simbel représentent l'un des sauvetages archéologiques les plus extraordinaires de l'histoire. Taillés à l'origine dans la montagne au XIIIe siècle avant J.-C., ces monuments ont été entièrement déplacés entre 1964 et 1968 pour éviter leur submersion par les eaux du lac Nasser.

 

Cette prouesse technique impressionnante a nécessité de découper méthodiquement les temples en blocs pesant plusieurs tonnes, de les déplacer 65 mètres plus haut et 200 mètres plus loin du fleuve, puis de les réassembler avec une précision remarquable.

 

#1. Les origines oubliées du temple d'Abou Simbel

#2. Le Grand Temple : plus qu’un monument à la gloire de Ramsès II

#3. Le Petit Temple : un hommage unique à Nefertari

#4. Le sauvetage spectaculaire des temples par l’UNESCO

#5. Les détails que peu de visiteurs remarquent

#6. FAQs

 

Au-delà de ce sauvetage spectaculaire, le temple d'Abu Simbel constitue un témoignage exceptionnel de l'Égypte antique. Construit sous le règne du pharaon Ramsès II, sa construction s'est étalée sur près de 20 ans, de 1264 à 1244 avant J.-C..

 

La façade monumentale du grand temple d'Abou Simbel, haute de 30 mètres, est dominée par quatre statues colossales du pharaon, chacune mesurant près de 20 mètres. Ce complexe comprend également un second temple dédié à la reine Néfertari, une configuration rare qui révèle l'importance accordée à la reine.

 

Classés au patrimoine mondial de l'UNESCO, ces temples sont considérés comme les vestiges archéologiques les plus importants et les mieux conservés de Nubie. Cependant, derrière leur splendeur apparente se cachent des secrets fascinants que peu de visiteurs connaissent.

 

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abou Simbel Temple
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#1. Les origines oubliées du temple d'Abou Simbel

 

À la frontière sud de l'Égypte antique, face à la Nubie, se dresse le majestueux temple d'Abou Simbel, témoignage imposant du règne de Ramsès II. Ce monument n'a pas été érigé par hasard à cet endroit précis, mais résulte d'une stratégie politique et militaire soigneusement élaborée.

 

Pourquoi Ramsès II a choisi la Nubie

 

Ramsès II, l'un des souverains les plus puissants de l'Égypte ancienne, avait lancé un vaste programme de construction à travers l'Égypte et la Nubie, territoire alors sous contrôle égyptien. Son choix de la Nubie pour y ériger l'un de ses plus impressionnants monuments n'était pas fortuit.

 

Cette région représentait pour les Égyptiens une source précieuse d'or et de nombreuses autres marchandises de valeur. Ainsi, la construction des temples d'Abou Simbel s'inscrivait dans une volonté délibérée d'impressionner les Nubiens en leur démontrant la puissance égyptienne.

 

En effet, le pharaon souhaitait non seulement manifester sa force divine, mais également "égyptianiser" les populations nubiennes. Les temples constituaient ainsi une déclaration politique et religieuse impressionnante, rappelant constamment aux Nubiens la domination culturelle et politique de l'Égypte.

 

Cette volonté de marquer les esprits se traduit notamment par les quatre statues colossales de Ramsès II qui ornent la façade du Grand Temple, proclamant la domination égyptienne non seulement sur son propre territoire mais également sur ses frontières méridionales.

 

Le rôle stratégique de la région

 

La région d'Abou Simbel possédait une importance géopolitique considérable. Située près de la deuxième cataracte du Nil, elle marquait la frontière entre la Basse-Nubie et la Haute-Nubie. 

 

Assouan, au nord de la première cataracte, constituait la ville frontière de l'Égypte ancienne, un point stratégique essentiel et une base pour les activités égyptiennes vers le sud, qu'il s'agisse d'échanges commerciaux ou d'expéditions militaires.

 

Depuis la préhistoire, des expéditions étaient menées pour dominer la Nubie. À chaque grande période de l'histoire égyptienne, la Nubie était, au moins partiellement, annexée au Royaume, devenant plus tard une colonie dont les revenus fiscaux et commerciaux étaient transférés à Assouan. 

 

Par conséquent, les temples d'Abou Simbel avaient pour fonction de projeter la puissance égyptienne en Nubie et de protéger la frontière méridionale de l'empire.

 

Début de la construction vers 1264 av. J.-C.

 

La construction du complexe d'Abou Simbel a débuté vers 1264 avant J.-C. et s'est étalée sur environ 20 ans, jusqu'en 1244 avant J.-C., durant le règne de Ramsès II. Néanmoins, certains spécialistes proposent des dates légèrement différentes, entre 1244 et 1224 avant J.-C.. Cette divergence s'explique par différentes interprétations des motivations de Ramsès II.

 

Il est certain, d'après les nombreuses œuvres d'art présentes à l'intérieur du Grand Temple, que les structures ont été créées, du moins en partie, pour célébrer la victoire de Ramsès sur les Hittites lors de la bataille de Kadesh en 1274 avant J.-C.. Pour certains chercheurs, cela indique une date probable de 1264 avant J.-C. pour la construction initiale, la victoire étant encore fraîche dans la mémoire du peuple.

 

Ce qui rend ces temples particulièrement remarquables, c'est qu'ils n'ont pas été construits comme des structures artificielles ordinaires. Au contraire, ils ont été directement taillés dans la montagne nubienne, plus précisément dans une falaise de grès solide surplombant le Nil, près de la deuxième cataracte. Cette prouesse technique témoigne non seulement de l'ingéniosité des bâtisseurs égyptiens, mais aussi de leur détermination à créer un monument qui défierait le temps.

 

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abou Simbel Temple
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#2. Le Grand Temple : plus qu’un monument à la gloire de Ramsès II

 

Le Grand Temple d'Abou Simbel émerge de la roche nubienne comme un témoignage impressionnant du génie architectural égyptien.

 

Bien plus qu'un simple hommage à la gloire de Ramsès II, ce monument constitue un assemblage complexe de symboles religieux et politiques qui révèlent la vision du monde des anciens Égyptiens.

 

Les statues colossales et leur signification

 

La façade monumentale du Grand Temple est dominée par quatre statues colossales de Ramsès II, chacune atteignant une hauteur impressionnante de 20 mètres. Ces représentations gigantesques du pharaon, taillées directement dans la falaise, sont assises sur des trônes ornés de hiéroglyphes.

 

Chaque statue présente le pharaon portant la double couronne de Haute et Basse-Égypte, symbole de son pouvoir sur l'ensemble du royaume.

 

Entre les jambes des colosses et sur les côtés des trônes se trouvent des statues plus petites représentant les membres de la famille royale. On peut ainsi observer les statues de sa première épouse Néfertari, de sa mère Mout-Touy, ainsi que de plusieurs de ses nombreux enfants.

 

Fait intéressant, les statues féminines sont presque aussi grandes que les jambes du pharaon, tandis que celles des enfants n'arrivent qu'à ses genoux, illustrant parfaitement la hiérarchie familiale égyptienne.

 

L'intérieur du temple : scènes de guerre et divinités

 

Au-delà de l'entrée monumentale s'ouvre une succession de salles hypostyles dont les murs sont couverts de bas-reliefs saisissants. La première salle présente huit piliers massifs contre lesquels s'adossent autant de statues osiriaques de Ramsès II, hautes de 10 mètres. Ces représentations montrent le pharaon sous l'aspect du dieu Osiris, soulignant ainsi sa nature divine.

 

Les parois latérales sont ornées de scènes militaires glorifiant les victoires de Ramsès II. Particulièrement mise en valeur, la bataille de Qadesh occupe une place prépondérante dans ce récit visuel. Ces reliefs montrent le pharaon écrasant ses ennemis hittites avec une force surhumaine, notamment une scène célèbre où Ramsès, abandonné par ses troupes, affronte seul l'armée ennemie et triomphe grâce à l'intervention divine d'Amon-Rê.

 

En avançant plus profondément dans le temple, on découvre progressivement des scènes plus religieuses. Dans le sanctuaire, situé à l'extrémité du temple, quatre statues sont assises : Ramsès II divinisé, accompagné de trois grandes divinités égyptiennes - Ptah, Amon-Rê et Rê-Horakhty.

 

Le phénomène solaire du 22 février et 22 octobre

 

L'un des aspects les plus extraordinaires du Grand Temple réside dans son alignement astronomique précis. Deux fois par an, les 22 février et 22 octobre, un phénomène solaire remarquable se produit : aux premières lueurs de l'aube, les rayons du soleil pénètrent dans le temple sur une distance de près de 60 mètres, traversant successivement les différentes salles pour venir illuminer trois des quatre statues du sanctuaire. La lumière éclaire ainsi les visages d'Amon-Rê, de Ramsès divinisé et de Rê-Horakhty.

 

Ce phénomène n'est pas le fruit du hasard mais le résultat d'un calcul astronomique délibéré. Les dates choisies correspondent approximativement à l'anniversaire du couronnement de Ramsès II et à son anniversaire de naissance, renforçant ainsi le message politique et religieux du monument.

 

Pourquoi Ptah reste toujours dans l'ombre

 

Fait intrigant, parmi les quatre divinités présentes dans le sanctuaire, une seule reste systématiquement dans l'ombre lors du phénomène solaire : le dieu Ptah. Cette particularité n'est pas accidentelle mais délibérée, car dans la mythologie égyptienne, Ptah était associé aux ténèbres et au monde souterrain. Divinité primordiale créatrice du monde par le verbe et la pensée, Ptah était également le patron des artisans et des architectes.

 

Cette mise en scène lumineuse sophistiquée démontre la maîtrise exceptionnelle des connaissances astronomiques par les Égyptiens et leur capacité à incorporer ces savoirs dans leur architecture religieuse.

 

Ainsi, le Grand Temple d'Abou Simbel transcende sa fonction première de monument à la gloire de Ramsès II pour devenir un véritable calendrier astronomique, reliant le pouvoir terrestre du pharaon à l'ordre cosmique divin.

abou Simbel Temple
abou Simbel Temple

#3. Le Petit Temple : un hommage unique à Nefertari

 

À proximité du Grand Temple, le Petit Temple d'Abou Simbel constitue un hommage remarquable à la reine Néfertari, épouse bien-aimée de Ramsès II. Taillé également dans la montagne nubienne, ce temple est dédié conjointement à la reine et à la déesse Hathor, symbolisant une union rare entre pouvoir royal féminin et divinité.

 

Une égalité rare dans l'art égyptien

 

La façade du Petit Temple présente une particularité exceptionnelle dans l'art égyptien antique : six statues colossales y sont représentées, dont quatre figurent Ramsès II et deux représentent la reine Néfertari. Fait remarquable, ces statues sont toutes de dimensions égales, mesurant environ six mètres et demi du sol jusqu'aux genoux.

 

Cette représentation constitue l'une des très rares occurrences dans l'art égyptien où les statues du roi et de son épouse sont de taille identique. Traditionnellement, les statues des reines se tenaient aux côtés de celles du pharaon, mais n'atteignaient jamais plus haut que ses genoux.

 

Cette égalité de taille symbolise l'importance exceptionnelle accordée à Néfertari par Ramsès II. Sur ces représentations, la reine porte la couronne à cornes et hautes plumes de la déesse Sothis, personnification de l'étoile Sirius qui servait de repère astronomique et jouait un rôle essentiel dans la prédiction de la crue annuelle du Nil.

 

Aux pieds des statues royales se trouvent également des figures plus petites représentant leurs enfants, renforçant ainsi l'aspect familial de cet espace sacré.

 

Les divinités associées : Hathor et la féminité divine

 

Le Petit Temple était initialement un sanctuaire dédié à Hathor, déesse de l'amour, de la musique, de la joie et de la maternité. Ramsès II ordonna sa transformation pour son épouse Néfertari, qui finit par s'identifier à cette divinité.

 

En tant que déesse du ciel, Hathor était considérée comme la mère ou la compagne du dieu céleste Horus et du dieu solaire Ra, tous deux liés à la royauté. Ainsi, elle était la mère symbolique de leurs représentants terrestres, les pharaons.

 

Les chapiteaux des six piliers qui soutiennent la salle hypostyle portent le visage caractéristique de la déesse Hathor, un type de colonne connu sous le nom d'Hathorique. Hathor était souvent représentée comme une vache, symbolisant son aspect maternel et céleste, bien que sa forme la plus commune fût celle d'une femme portant une coiffe de cornes de vache et un disque solaire.

 

Symbolisme des fresques intérieures

 

Les bas-reliefs qui ornent la salle hypostyle illustrent la déification du roi, la destruction de ses ennemis au nord et au sud (dans ces scènes, le roi est accompagné de son épouse), ainsi que la reine faisant des offrandes aux déesses Hathor et Mout. Néfertari y est représentée jouant du sistre, instrument sacré associé à la déesse Hathor.

 

Sur les murs sud et nord de cette chambre figurent deux bas-reliefs gracieux et poétiques montrant le roi et son épouse présentant des plants de papyrus à Hathor, représentée comme une vache sur un bateau naviguant dans un bosquet de papyrus. Particularité notable, Néfertari obtient le privilège rare de pouvoir officier devant les divinités, y compris lors de l'offrande de la règle Maât, rôle habituellement réservé au Pharaon seul.

 

Dans le sanctuaire, au fond du temple, se trouve une niche où Hathor, sous forme de vache divine, semble émerger de la montagne. Cette représentation souligne le lien profond entre la déesse, la reine et les forces de la nature.

 

abou Simbel Temple
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#4. Le sauvetage spectaculaire des temples par l’UNESCO

 

Dans les années 1960, la construction du haut barrage d'Assouan menaçait de submerger de nombreux trésors archéologiques. Face à cette menace, l'UNESCO lança en 1959 une campagne internationale pour sauver les monuments de Nubie.

 

Le projet fou de découper les temples

 

L'opération de sauvetage des temples d'Abou Simbel fut sans précédent dans l'histoire de l'archéologie. Les ingénieurs conçurent un plan audacieux : découper entièrement les temples en blocs transportables, puis les reconstruire sur un site plus élevé.

 

Les temples furent découpés en 1036 blocs pesant chacun entre 20 et 30 tonnes. Chaque bloc fut numéroté et documenté avec précision avant d'être déplacé.

 

Comment le phénomène solaire a été préservé

 

L'un des défis majeurs consistait à préserver l'alignement astronomique unique des temples. Les architectes calculèrent méticuleusement la nouvelle position pour maintenir le phénomène solaire bi-annuel.

 

Malgré le déplacement, l'événement solaire se produit désormais avec un décalage d'un seul jour par rapport à l'original.

 

Les chiffres impressionnants du chantier (1964-1968)

 

Le projet mobilisa des experts de 50 pays pendant quatre ans (1964-1968). Quelques chiffres illustrent l'ampleur du chantier :

 

  • Coût total : 40 millions de dollars (équivalent à 300 millions actuels)
  • Déplacement : 65 mètres plus haut et 200 mètres plus loin du fleuve
  • Volume de roche artificielle créée pour la nouvelle "montagne" : 330 000 m³

 

Cette prouesse technique constitue encore aujourd'hu

 

abou Simbel Temple
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#5. Les détails que peu de visiteurs remarquent

 

Au-delà des aspects monumentaux qui impressionnent d'emblée les visiteurs du temple d'Abou Simbel, certains détails fascinants passent souvent inaperçus. Ces éléments discrets racontent pourtant des histoires captivantes sur ce lieu exceptionnel.

 

Le graffiti grec sur la jambe de Ramsès

 

Sur la jambe gauche d'un des colosses de Ramsès II se trouve une inscription en grec ancien datant de 591 avant J.-C. Ce graffiti, laissé par des mercenaires grecs lors d'une expédition du pharaon Psammétique II, mentionne : "Lorsque le roi Psammétique vint à Éléphantine, ceci fut écrit par ceux qui naviguèrent avec Psammétique, fils de Théoclès."

 

Face à cette inscription grecque, sur la jambe droite du second colosse, figurent quatre inscriptions phéniciennes, témoignant des échanges culturels de l'époque.

 

Les statues non restaurées volontairement

 

Le colosse effondré à l'entrée du Grand Temple n'est pas le résultat d'une dégradation récente. Cette statue s'est écroulée peu après sa construction, probablement lors d'un tremblement de terre. Lors du déplacement du temple dans les années 1960, les archéologues ont délibérément choisi de laisser la tête et le torse à ses pieds, dans la position exacte où ils ont été découverts.

 

L'alignement astronomique et ses mystères

 

L'axe du temple fut positionné par les architectes égyptiens de manière que deux fois par an, les 22 octobre et 22 février, les rayons du soleil pénètrent jusqu'au sanctuaire pour illuminer pendant 20 minutes les statues d'Amon, de Rê-Horakhty et de Ramsès divinisé.

 

En revanche, la statue de Ptah reste délibérément dans l'ombre, car ce dieu était associé aux ténèbres et au monde souterrain.

 

Les enfants royaux représentés à leurs pieds

 

Aux pieds des colosses de Ramsès se trouvent plusieurs statues plus petites représentant les membres de sa famille : son épouse principale Néfertari, sa mère Mout-Touy, ses deux premiers fils Amun-her-khepeshef et Ramsès B, ainsi que ses six premières filles.

 

Aucune de ces statues ne dépasse la hauteur des genoux du pharaon, illustrant parfaitement la hiérarchie familiale égyptienne.

 

Pourquoi certains reliefs sont inachevés

 

Certains bas-reliefs intérieurs demeurent inachevés, témoignant du processus de création artistique égyptien. Ces œuvres incomplètes permettent d'observer les différentes étapes de réalisation : esquisse, sculpture préliminaire et finition.

 

Elles révèlent également que le temple était peut-être encore en cours de décoration lorsque les priorités de construction ont changé vers d'autres projets royaux.

Les temples d'Abou Simbel demeurent ainsi parmi les témoignages les plus impressionnants de la grandeur de l'Égypte ancienne. Ce chef-d'œuvre architectural ne représente pas uniquement un monument à la gloire de Ramsès II, mais également un complexe religieux sophistiqué, doté d'une précision astronomique remarquable.

 

Ramsès II a choisi stratégiquement cet emplacement à la frontière de la Nubie pour affirmer sa puissance divine et étendre l'influence égyptienne.

 

Au-delà de sa magnificence visible, Abou Simbel cache des détails fascinants que peu de visiteurs remarquent. Les graffitis grecs anciens, les statues délibérément laissées non restaurées, et les reliefs inachevés racontent des histoires supplémentaires sur ce lieu extraordinaire.

 

Le petit temple dédié à Néfertari constitue sans doute l'une des plus grandes preuves d'amour de l'Égypte antique, accordant à la reine un statut presque égal à celui du pharaon.

 

Le sauvetage spectaculaire des temples dans les années 1960 témoigne certainement de leur valeur inestimable pour le patrimoine mondial. Cette prouesse technique sans précédent a permis de préserver non seulement les structures physiques, mais aussi le phénomène solaire bi-annuel qui continue d'émerveiller les visiteurs contemporains.

 

Abou Simbel nous rappelle finalement que l'Égypte ancienne maîtrisait parfaitement l'art de combiner architecture monumentale, astronomie précise et symbolisme religieux profond. La visite de ces temples offre donc bien plus qu'une simple découverte archéologique – elle propose un voyage à travers le temps, révélant la vision du monde complexe des bâtisseurs égyptiens et leur quête d'éternité.

 

Explorez l'Égypte ! Ne manquez pas la chance de visiter Abou Simbel Temple et d'autres merveilles qui vous attendent dans ce pays fascinant.

 

abou Simbel Temple
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#6. FAQs


 

Q1. Pourquoi le temple d'Abou Simbel a-t-il été construit en Nubie ?

 

Ramsès II a choisi la Nubie pour construire le temple d'Abou Simbel afin d'affirmer la puissance égyptienne dans cette région riche en ressources et stratégiquement importante. Le temple servait à impressionner les Nubiens et à marquer la frontière sud de l'empire égyptien.

 

Q2. Quel est le phénomène solaire unique qui se produit à Abou Simbel ?

 

Deux fois par an, les 22 février et 22 octobre, les rayons du soleil pénètrent jusqu'au sanctuaire du Grand Temple, illuminant les statues d'Amon-Rê, de Ramsès divinisé et de Rê-Horakhty pendant environ 20 minutes. Ce phénomène est le résultat d'un calcul astronomique précis des anciens Égyptiens.

 

Q3. En quoi le Petit Temple d'Abou Simbel est-il exceptionnel ?

 

Le Petit Temple est remarquable car il présente des statues de la reine Néfertari de taille égale à celles de Ramsès II, ce qui est très rare dans l'art égyptien. Il est dédié à la fois à Néfertari et à la déesse Hathor, soulignant l'importance accordée à la reine.

 

 

Q4. Comment les temples d'Abou Simbel ont-ils été sauvés de la submersion ?

 

Dans les années 1960, face à la menace de submersion due à la construction du barrage d'Assouan, l'UNESCO a orchestré une opération de sauvetage spectaculaire. Les temples ont été découpés en blocs, déplacés 65 mètres plus haut et 200 mètres plus loin du fleuve, puis minutieusement reconstruits.

 

Q5. Quels détails insolites peut-on découvrir à Abou Simbel ?

 

Parmi les détails méconnus, on trouve des graffitis grecs anciens sur la jambe d'un colosse, une statue effondrée volontairement non restaurée, des reliefs inachevés révélant le processus de création artistique égyptien, et des représentations des enfants royaux aux pieds des statues colossales de Ramsès II.

 

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