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La Mosquée Mohammed Ali : Les Secrets du Joyau du Caire

Cette construction monumentale, qui aurait coûté près de 100 000 livres égyptiennes à l'époque, abrite plusieurs trésors méconnus du grand public. Parmi eux, une horloge monumentale en cuivre offerte par le roi Louis-Philippe de France, témoignage d'un échange culturel où l'Égypte céda en contrepartie l'obélisque de Louxor.

 

#1. L’histoire de la mosquée Mohammed Ali

#2. Une architecture inspirée de l’Empire ottoman

#3. Les trésors cachés à l’intérieur

#4. Éléments uniques et échanges culturels

#5. La mosquée aujourd’hui : entre culte et tourisme

#6. FAQs

 

Aujourd'hui, la silhouette élégante de la mosquée Mohammed Ali, avec ses deux minarets élancés, reste visible depuis plusieurs points de la capitale égyptienne et constitue un incontournable pour toute visite du Caire.

 

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#1. L’histoire de la mosquée Mohammed Ali

 

L'édification de la mosquée Mohammed Ali représente une période charnière dans l'histoire moderne de l'Égypte. Cet édifice majestueux ne symbolise pas uniquement un lieu de culte, mais également les ambitions politiques et culturelles d'un dirigeant visionnaire qui souhaitait marquer son époque.

 

La vision de Mohamed Ali Pacha

 

Mohamed Ali Pacha, considéré comme le fondateur de l'Égypte moderne, nourrissait de grandes ambitions pour son pays. D'origine albanaise, ce vice-roi ottoman prit le pouvoir en Égypte au début du XIXe siècle et entreprit de moderniser le pays à tous les niveaux. Son projet architectural le plus emblématique fut sans conteste la construction d'une mosquée monumentale qui porterait son nom.

 

La décision de bâtir cette mosquée sur la citadelle de Saladin n'était pas anodine. En choisissant cet emplacement stratégique qui surplombe Le Caire, Mohamed Ali affirmait son autorité sur la ville et sa volonté de s'inscrire dans la lignée des grands bâtisseurs de l'histoire égyptienne. Par ailleurs, cette localisation permettait à la mosquée d'être visible depuis une grande partie de la capitale, comme un rappel constant de sa présence et de son pouvoir.

 

Mohamed Ali souhaitait également rompre symboliquement avec l'architecture mamelouke qui dominait jusqu'alors. En optant pour un style ottoman, il affirmait son allégeance au sultan tout en montrant sa volonté d'ancrer l'Égypte dans une nouvelle ère. Ainsi, la mosquée devint la manifestation architecturale de ses aspirations politiques et de sa vision pour l'avenir du pays.

 

Construction entre 1830 et 1848

 

Les travaux de construction débutèrent en 1830, marquant le commencement d'un chantier colossal qui allait durer presque deux décennies. La première pierre fut posée sous la supervision directe de Mohamed Ali, qui suivit de près l'évolution des travaux malgré ses nombreuses responsabilités politiques et militaires.

 

La construction nécessita des ressources considérables. L'utilisation d'albâtre pour les parements intérieurs, qui valut à l'édifice son surnom de "Mosquée d'Albâtre", témoigne de l'ambition et du prestige voulus pour ce monument. Ce matériau précieux fut extrait des carrières d'Alabaster près de Louxor et transporté sur des centaines de kilomètres jusqu'au Caire.

 

Malheureusement, Mohamed Ali ne vit jamais l'achèvement complet de son œuvre. Il mourut en 1849, un an après la fin officielle des travaux. Son corps fut néanmoins inhumé dans un tombeau spécialement conçu au sein de la mosquée, conformément à ses souhaits.

 

Le rôle de l'architecte Youssef Bouchnaq

 

Derrière la splendeur architecturale de la mosquée se trouve le génie créatif de Youssef Bouchnaq, un architecte turc choisi personnellement par Mohamed Ali pour donner vie à sa vision. Bouchnaq avait déjà fait ses preuves à Constantinople (l'actuelle Istanbul) et apporta avec lui toute l'expertise de l'architecture ottomane classique.

 

L'architecte sut magistralement adapter les canons architecturaux ottomans au contexte égyptien. Il conçut un plan centré autour d'un grand dôme central flanqué de quatre demi-dômes, selon la tradition des grandes mosquées impériales d'Istanbul. Toutefois, Bouchnaq introduisit des éléments distinctifs, notamment dans le traitement des façades et l'intégration de l'édifice à son environnement.

 

Sa plus grande prouesse technique fut certainement la conception des deux minarets élancés de style ottoman, qui s'élèvent à une hauteur impressionnante et constituent aujourd'hui encore des points de repère dans le paysage urbain du Caire. Ces minarets, avec leurs balcons circulaires caractéristiques (şerefes), montrent l'habileté de Bouchnaq à marier l'esthétique et l'ingénierie.

 

Grâce au talent de cet architecte, la mosquée Mohammed Ali est devenue non seulement un chef-d'œuvre architectural mais également un symbole durable de la renaissance égyptienne sous le règne de son commanditaire.

 

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#2. Une architecture inspirée de l’Empire ottoman

 

L'architecture de la mosquée Mohammed Ali se distingue nettement dans le paysage du Caire par son style résolument ottoman. Contrairement aux édifices mamelouks qui caractérisaient jusqu'alors la ville, cette mosquée affiche clairement l'influence d'Istanbul, ancienne Constantinople. Cette inspiration n'est pas fortuite mais représente un choix délibéré pour affirmer les liens politiques et culturels avec le centre de l'Empire ottoman.

 

Le plan de la mosquée et ses dômes

 

Le plan architectural de la mosquée Mohammed Ali reprend les canons classiques des mosquées impériales ottomanes. L'édifice s'organise autour d'un espace carré principal surmonté d'un imposant dôme central.

 

Ce dôme majestueux, s'élevant à 52 mètres de hauteur pour un diamètre de 21 mètres, constitue l'élément le plus spectaculaire de la structure. Autour de lui s'articulent quatre demi-dômes qui permettent une transition harmonieuse vers les angles du bâtiment.

 

La salle de prière principale impressionne par ses dimensions généreuses de 41 mètres par 41 mètres. Cette conception spatiale, directement inspirée de la célèbre Mosquée Bleue d'Istanbul, témoigne de l'ambition de créer un espace monumental digne des plus grandes mosquées de l'Empire.

 

Par ailleurs, le système d'éclairage naturel a été soigneusement étudié : de nombreuses fenêtres percées dans le tambour du dôme et sur les murs latéraux baignent l'intérieur d'une lumière abondante qui se reflète sur les surfaces polies.

 

La cour extérieure, pavée de marbre et entourée d'arcades, constitue un autre élément typique des mosquées ottomanes. Cette cour comprend notamment au centre une fontaine d'ablutions couverte d'un petit dôme élégant qui fait écho au grand dôme de la salle de prière.

 

L'utilisation de l'albâtre dans la structure

 

L'un des aspects les plus remarquables de la mosquée Mohammed Ali réside dans l'utilisation extensive d'albâtre pour ses revêtements intérieurs. Ce matériau noble, extrait des carrières près de Louxor, a valu à l'édifice son surnom populaire de "Mosquée d'Albâtre". Les panneaux d'albâtre, montant jusqu'à plus de onze mètres de hauteur sur les murs intérieurs, créent un effet visuel saisissant lorsqu'ils sont illuminés par la lumière naturelle.

 

L'albâtre n'est toutefois pas le seul matériau précieux utilisé dans la construction. Les colonnes supportant les galeries sont en marbre d'Italie, tandis que différentes variétés de marbre ornent le sol et certains éléments décoratifs. En outre, l'utilisation de ces matériaux coûteux explique en partie le budget considérable de la construction, estimé à près de 100 000 livres égyptiennes de l'époque.

 

La technique de pose des panneaux d'albâtre démontre également un savoir-faire artisanal remarquable. Chaque panneau est taillé avec précision et poli pour révéler les nuances translucides caractéristiques de ce matériau. Cet effet devient particulièrement spectaculaire au coucher du soleil, lorsque la lumière dorée traverse partiellement les panneaux.

 

Les minarets élancés de style ottoman

 

Les deux minarets qui encadrent la façade principale constituent une signature visuelle distinctive de la mosquée Mohammed Ali. Ces tours élancées, visibles depuis de nombreux points du Caire, s'élèvent à une hauteur impressionnante et présentent toutes les caractéristiques du style ottoman classique.

 

Contrairement aux minarets mamelouks plus trapus qui dominaient jusqu'alors l'architecture religieuse cairote, ces minarets se caractérisent par leur silhouette fine et élégante. Ils comportent chacun deux balcons circulaires (şerefes) entourant le fût et sont couronnés par des toits coniques pointus.

 

Cette forme spécifique, directement importée d'Istanbul, représente visuellement l'influence ottomane et constitue un repère urbain majeur dans la silhouette de la ville.

 

La construction des minarets a nécessité une prouesse technique considérable, notamment pour assurer leur stabilité malgré leur hauteur et leur finesse. Leur présence majestueuse, dominant la citadelle et visible de loin, symbolise parfaitement la volonté de Mohamed Ali d'inscrire son règne dans une nouvelle ère architecturale pour l'Égypte.

 

#3. Les trésors cachés à l’intérieur

 

Au-delà des impressionnants éléments architecturaux extérieurs, l'intérieur de la mosquée Mohammed Ali recèle de véritables trésors qui témoignent de la richesse artistique et spirituelle de l'époque. Chaque détail décoratif raconte une histoire et contribue à l'atmosphère majestueuse du lieu.

 

La salle de prière et ses décorations

 

En franchissant le seuil de la salle de prière principale, le visiteur est immédiatement saisi par la vastitude de l'espace. Le regard est naturellement attiré vers le haut, où le dôme central déploie toute sa splendeur. Cette coupole est ornée de motifs géométriques et floraux peints dans des tons bleus, verts et dorés, créant un ciel artificiel d'une beauté envoûtante.

 

Les murs intérieurs, recouverts d'albâtre poli jusqu'à une hauteur considérable, réfléchissent la lumière qui pénètre par les nombreuses fenêtres. Cet effet lumineux donne à l'ensemble une atmosphère presque éthérée. Par ailleurs, de grands lustres en cristal suspendus à différentes hauteurs ponctuent l'espace, ajoutant une touche de raffinement supplémentaire.

 

Le sol, quant à lui, est recouvert de tapis précieux aux motifs complexes, spécialement conçus pour délimiter les espaces individuels de prière tout en créant une harmonie visuelle collective.

 

Le mihrab et les deux minbars

 

Au centre du mur d'orientation vers La Mecque se trouve le mihrab, une niche finement travaillée qui indique la qibla. Ce mihrab, particulièrement élaboré dans la mosquée Mohammed Ali, présente des incrustations de marbre polychrome et des dorures qui soulignent son importance spirituelle.

 

De part et d'autre du mihrab se dressent deux minbars (chaires) d'où l'imam délivre son sermon. Le premier, en marbre blanc finement sculpté, est utilisé pour la prière du vendredi, tandis que le second, plus petit mais non moins ornementé, sert aux enseignements quotidiens. Cette particularité de posséder deux minbars constitue une caractéristique distinctive de cette mosquée au Caire.

 

Calligraphies et symboles religieux

 

L'art de la calligraphie islamique atteint des sommets dans la décoration intérieure de la mosquée. Des versets du Coran, réalisés en écriture thuluth, serpentent autour du tambour du dôme central et sur les frises supérieures des murs. Ces inscriptions, souvent dorées sur fond sombre ou bleu, créent un lien perpétuel entre l'architecture et la parole divine.

 

En outre, des médaillons calligraphiés portant les noms d'Allah, du Prophète Mohammed et des quatre premiers califes sont disposés à des emplacements stratégiques. Des symboles géométriques complètent l'ensemble, notamment l'étoile à huit branches qui symbolise l'éternité et l'infini dans l'art islamique.

 

Néanmoins, conformément à la tradition sunnite, la mosquée ne comporte aucune représentation figurative, la beauté du lieu résidant entièrement dans l'harmonie des formes abstraites, des couleurs et des matériaux nobles.

 

 

#4. Éléments uniques et échanges culturels

 

La mosquée Mohammed Ali abrite plusieurs objets uniques qui témoignent d'échanges diplomatiques significatifs entre l'Égypte et l'Europe, notamment la France. Ces trésors racontent une histoire fascinante au-delà de l'aspect religieux de l'édifice.

 

L'horloge offerte par la France

 

Dans la cour centrale de la mosquée trône une imposante horloge en bronze qui attire immédiatement l'attention des visiteurs. Cet élément remarquable fut offert par le roi Louis-Philippe de France à Mohammed Ali vers 1845-1846. Cette pièce d'horlogerie constitue un témoignage éloquent des relations diplomatiques franco-égyptiennes de l'époque.

 

Malgré son élégance et sa valeur historique, cette horloge est devenue célèbre pour une raison plutôt insolite : elle n'a jamais fonctionné correctement depuis son installation. Selon certaines sources, elle aurait été endommagée durant son transport vers l'Égypte. Cette anecdote d'une horloge silencieuse pendant plus d'un siècle et demi symbolise parfaitement les aléas des échanges culturels entre nations.

 

Par ailleurs, cette pièce est considérée comme la première horloge de l'histoire égyptienne et posséderait un mécanisme unique sans équivalent dans le monde. Après 176 ans d'immobilité, des travaux de restauration auraient finalement permis sa remise en marche en 2021.

 

L'obélisque de Louxor en contrepartie

 

L'histoire de cette horloge est indissociable de celle d'un autre monument emblématique. En effet, ce cadeau constituait une contrepartie à l'obélisque de Louxor offert par Mohammed Ali à la France en 1830. Cet obélisque majestueux se dresse désormais sur la place de la Concorde à Paris, créant un lien permanent entre les deux nations.

 

Cet échange symbolique illustre parfaitement la diplomatie culturelle du XIXe siècle, où monuments et œuvres d'art devenaient des instruments de relations internationales. Ainsi, deux villes emblématiques—Paris et Le Caire—conservent chacune un vestige de cette amitié franco-égyptienne.

 

Le tombeau de Mohamed Ali

 

Au cœur de la mosquée, dans la partie sud-ouest du sanctuaire, repose le fondateur lui-même. Le tombeau en marbre de Mohammed Ali est entouré d'une grille en bronze finement ouvragée, réalisée à la fin du XIXe siècle. Cette sépulture, à la fois sobre et élégante, contraste avec la magnificence générale de l'édifice.

 

La tombe comporte des décorations calligraphiques en arabe, turc et égyptien, reflétant les multiples influences culturelles qui caractérisaient le règne de Mohammed Ali. Ce lieu de recueillement, relativement discret par rapport aux autres éléments architecturaux de la mosquée, attire néanmoins de nombreux visiteurs venus rendre hommage à celui qui est considéré comme le fondateur de l'Égypte moderne.

 

#5. La mosquée aujourd’hui : entre culte et tourisme

 

Depuis plus de 170 ans, la mosquée Mohammed Ali continue d'occuper une place centrale dans la vie religieuse et touristique du Caire. Ce monument à la double vocation attire chaque année des milliers de visiteurs tout en préservant sa fonction spirituelle originelle.

 

Un lieu de prière toujours actif

 

Malgré son importance touristique, la mosquée Mohammed Ali demeure avant tout un sanctuaire religieux actif. Les fidèles s'y réunissent régulièrement pour les prières quotidiennes, particulièrement nombreux lors de la prière du vendredi.

 

Néanmoins, une séparation harmonieuse s'est établie entre l'espace dédié au culte et celui réservé aux visiteurs. Par respect pour ce lieu sacré, les touristes doivent observer certaines règles comme le retrait des chaussures et une tenue vestimentaire appropriée.

 

Un site emblématique du Caire

 

De nos jours, cette mosquée constitue l'une des attractions majeures de la capitale égyptienne. Visible depuis de nombreux points du Caire, sa silhouette distinctive avec ses dômes et minarets définit l'horizon de la ville.

 

Son emplacement stratégique sur la citadelle de Saladin en fait un point d'observation privilégié offrant une vue panoramique exceptionnelle sur le Caire. En effet, depuis la terrasse extérieure, les visiteurs peuvent contempler un paysage urbain s'étendant jusqu'aux pyramides par temps clair.

 

Conseils pour les visites de la mosquée Mohammed Ali

 

Les visites sont généralement possibles tous les jours entre 9h et 17h, sauf pendant les heures de prière. Le port de vêtements couvrant les épaules et les genoux est obligatoire, et des châles sont parfois disponibles pour les visiteurs insuffisamment couverts.

 

Par ailleurs, l'accès au site comprend également la visite de la citadelle environnante, qui abrite d'autres monuments historiques comme le Musée Militaire National et la mosquée Al-Nasir Muhammad.

 

La mosquée Mohammed Ali se dresse ainsi comme un témoignage exceptionnel de l'ambition d'un homme visionnaire pour l'Égypte moderne. Certainement, cet édifice majestueux représente bien plus qu'un simple lieu de culte – il symbolise une période charnière de transformation politique et culturelle sous le règne de son commanditaire.

 

L'influence ottomane manifeste dans son architecture, notamment à travers son impressionnant dôme central et ses minarets élancés, marque une rupture délibérée avec les styles mamelouks antérieurs.

 

Par ailleurs, les trésors qu'abrite la mosquée racontent une histoire fascinante d'échanges diplomatiques entre l'Égypte et l'Europe. L'horloge offerte par Louis-Philippe et l'obélisque de Louxor envoyé en France témoignent d'une époque où art et architecture servaient d'instruments dans les relations internationales.

 

La richesse des matériaux utilisés – particulièrement l'albâtre qui lui confère son surnom populaire – révèle l'importance accordée à ce projet monumental. Les calligraphies soigneusement exécutées, les deux minbars finement ouvragés et les décorations intérieures somptueuses contribuent ensemble à créer une atmosphère de grandeur spirituelle inégalée.

 

Aujourd'hui encore, la silhouette distinctive de la mosquée Mohammed Ali domine le paysage urbain du Caire. À la fois lieu de recueillement pour les fidèles et attraction majeure pour les touristes, elle continue de remplir sa double vocation.

 

Les visiteurs contemplant la ville depuis sa terrasse peuvent ainsi admirer le même panorama qu'observait Mohamed Ali lorsqu'il imagina ce joyau architectural, quoique dans un contexte urbain profondément transformé.

 

La mosquée d'Albâtre demeure donc, près de deux siècles après sa construction, un symbole incontournable du Caire et un héritage précieux de l'histoire égyptienne. Sa présence majestueuse sur la citadelle rappelle à tous les passants la vision ambitieuse de son fondateur et la remarquable fusion des influences culturelles qui caractérise ce monument exceptionnel.

 

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#6. FAQs
 

Q1. Quand la mosquée Mohammed Ali a-t-elle été construite ?

 

La construction de la mosquée Mohammed Ali a débuté en 1830 et s'est achevée en 1848, soit une période de près de deux décennies.

 

Q2. Pourquoi la mosquée est-elle surnommée "Mosquée d'Albâtre" ?

 

Elle est appelée "Mosquée d'Albâtre" en raison de ses murs intérieurs recouverts de splendides panneaux d'albâtre s'élevant à plus de onze mètres de hauteur.

 

Q3. Quel est l'élément architectural le plus remarquable de la mosquée ?

 

L'élément le plus spectaculaire est son imposant dôme central qui s'élève à 52 mètres de hauteur pour un diamètre de 21 mètres.

 

Q4. Que symbolise l'architecture ottomane de la mosquée ?

 

Le style ottoman de la mosquée représente la volonté de Mohamed Ali de rompre avec l'architecture mamelouke et d'affirmer son allégeance au sultan ottoman tout en modernisant l'Égypte.

 

Q5. Quel objet unique témoigne des échanges culturels entre l'Égypte et la France ?

 

Une horloge monumentale en cuivre offerte par le roi Louis-Philippe de France, en échange de l'obélisque de Louxor cédé par l'Égypte, est un témoignage unique des échanges culturels entre les deux pays.