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La pyramide de Khéops, monument emblématique de l'Égypte antique, a dominé le monde pendant 4 millénaires en tant que plus grand bâtiment jamais construit. C'est également la seule des sept merveilles du monde antique encore debout aujourd'hui. Cependant, derrière ces faits bien connus se cache une civilisation beaucoup plus complexe et fascinante que ce que les livres d'histoire nous présentent habituellement.

 

Contrairement aux idées reçues, l'histoire de l'Égypte ancienne révèle que les pyramides n'ont pas été construites par des esclaves, mais par des ouvriers libres qui recevaient un salaire sous forme de nourriture, bière, vêtements et parfois même métaux précieux.

 

#1. Les idées reçues sur l'Égypte antique

#2. Le quotidien méconnu des Égyptiens

#3. Le rôle des femmes dans la société égyptienne

#4. Les croyances religieuses et symboles oubliés

#5. Découvertes archéologiques qui changent l’histoire

#6. FAQs

 

En effet, à ce jour, plus de 130 pyramides ont été découvertes sur le territoire égyptien, témoignant d'une société hautement organisée. Les pharaons de l'Égypte antique dirigeaient un peuple aux pratiques étonnamment modernes, notamment avec la présence de Pésèshèt, considérée comme la première femme médecin de l'histoire de l'humanité, qui exerçait vers 2500 av. J.-C..

 

Cet article explore les vérités cachées sur cette civilisation millénaire, des croyances religieuses impliquant plus de 2 000 divinités aux découvertes archéologiques récentes qui continuent de bouleverser notre compréhension de cette période fascinante.

 

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Égypte Antique
Égypte Antique
Comment l’Égypte antique a disparu ?

L’Égypte antique a décliné après plusieurs invasions, notamment grecques puis romaines, jusqu’à devenir une province de l’Empire romain vers 30 av. J.-C.

 

#1. Les idées reçues sur l'Égypte antique

 

L'histoire populaire véhicule de nombreuses idées fausses sur l'Égypte antique, notamment à cause des films et romans historiques qui ont façonné notre vision collective de cette civilisation. Ces récits, bien que divertissants, ont souvent déformé la réalité historique. Examinons ensemble quelques-unes des plus grandes méprises sur cette civilisation fascinante.

 

Les pyramides n'ont pas été construites par des esclaves

 

Contrairement à l'image popularisée par Hollywood, les pyramides égyptiennes n'ont pas été érigées par des esclaves souffrant sous le fouet des contremaîtres. En réalité, l'esclavage n'existait pas sous cette forme dans l'Égypte ancienne. Les fouilles archéologiques ont révélé une communauté très organisée de travailleurs égyptiens qualifiés et bien nourris qui vivaient dans une ville temporaire proche des chantiers.

 

Ces ouvriers bénéficiaient d'un véritable statut social. Ils étaient logés avec leurs familles et nourris à proximité du chantier, dans un village construit spécialement pour eux. Leur alimentation quotidienne comprenait dix pains et une mesure de bière, qui pouvaient servir de monnaie d'échange. Par ailleurs, ces travailleurs bénéficiaient même de soins médicaux, comme l'attestent les vestiges découverts près des zones de construction.

 

Le chantier de la Grande Pyramide mobilisait environ 5 000 à 6 000 ouvriers dans les carrières, avec quelques milliers supplémentaires pour le transport et la pose des blocs, totalisant environ 15 000 à 20 000 personnes travaillant simultanément. Ainsi, les pyramides représentaient davantage un projet national, unificateur, auquel contribuaient des communautés venues de toute l'Égypte, témoignant du pouvoir central et de l'organisation sociale complexe de cette civilisation.

 

Les pharaons n'étaient pas tous égyptiens

 

Bien que l'image du pharaon soit indissociable de l'Égypte antique, tous les souverains qui ont régné sur ce territoire n'étaient pas nécessairement d'origine égyptienne. L'idéologie pharaonique fut marquée très tôt par la violence symbolique, en vue d'une unification culturelle et politique du pays.

 

L'un des symboles les plus anciens de la monarchie égyptienne est le serekh, un signe rectangulaire représentant l'enceinte du palais du souverain, surmonté d'un ou deux faucons. Ce symbole donna naissance au premier titre des pharaons, incluant le nom du dieu Horus, que porteront tous les dirigeants durant les millénaires suivants, quelle que soit leur origine.

 

Des campagnes militaires étaient régulièrement menées, notamment vers la Nubie au sud, pour ramener des captifs qui servaient essentiellement de main-d'œuvre sur les chantiers monumentaux. Ces relations complexes avec les territoires voisins ont parfois mené à l'intronisation de souverains d'origine étrangère.

 

Le maquillage égyptien avait une fonction médicale

 

Le maquillage en Égypte antique allait bien au-delà de l'esthétique. Le khôl noir qui soulignait le regard des Égyptiens servait principalement à combattre les effets néfastes du soleil ardent et des moustiques porteurs de maladies.

 

En effet, le fard à paupières noir, appelé mesdemet dans l'Antiquité, possédait de véritables propriétés antibactériennes grâce au sulfure de plomb et au chlore qu'il contenait. Les chercheurs ont découvert que ce maquillage stimulait la production de monoxyde d'azote par les cellules, renforçant ainsi la réponse immunitaire. Cet effet était particulièrement important dans l'environnement marécageux du Nil, propice aux infections oculaires.

 

Le papyrus d'Ebers, daté d'environ 1600 av. J.-C., confirme cette utilisation médicale en mentionnant explicitement que le khôl servait à traiter et prévenir diverses maladies des yeux. D'autres cosmétiques, comme les huiles et onguents, jouaient également un rôle thérapeutique en nourrissant et apaisant la peau dans le climat sec de l'Égypte.

 

Finalement, ce que nous percevons aujourd'hui comme purement décoratif relevait en fait d'une médecine préventive sophistiquée, témoignant de l'ingéniosité de cette civilisation millénaire.

 

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Égypte Antique
Égypte Antique
Comment était organisée l’Égypte antique ?

La société était hiérarchisée : le pharaon au sommet, suivi des prêtres, scribes, artisans, paysans et esclaves. L’État contrôlait la religion, l’agriculture et les ressources.

 

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#2. Le quotidien méconnu des Égyptiens

 

Au-delà des monuments grandioses et des mystères religieux, la vie quotidienne des Égyptiens de l'Antiquité révèle des pratiques surprenantes qui défient nos conceptions modernes du confort et des habitudes sociales. Ces aspects souvent négligés nous permettent de mieux comprendre cette civilisation millénaire.

 

Les oreillers en pierre pour dormir

 

Contrairement à nos oreillers moelleux actuels, les Égyptiens reposaient leur tête sur des appuis-tête rigides. Ces "oreillers" datent de la Ire dynastie et leur usage s'est poursuivi jusqu'à l'époque ptolémaïque. Façonnés principalement en bois, mais parfois en albâtre, marbre, ivoire ou céramique, ces supports d'environ vingt centimètres de haut se composaient d'un socle, d'un pilier et d'une forme évasée pour accueillir la base du crâne.

 

Bien que d'apparence inconfortable, ces appuis-tête avaient une fonction éminemment pratique : protéger les dormeurs des insectes et préserver leurs coiffures sophistiquées. Par ailleurs, dans les climats chauds, ils permettaient à l'air de circuler sous la tête, rafraîchissant ainsi le dormeur.

 

Néanmoins, certaines découvertes suggèrent que l'élite égyptienne bénéficiait d'alternatives plus confortables. Un coussin vieux d'environ 4 000 ans, constitué de fibres de plantes tissées recouvertes de cire, a été retrouvé dans un cimetière de la vallée du Nil. Cléopâtre et d'autres personnages importants utilisaient probablement ce type d'oreillers plus doux.

 

La bière comme boisson sacrée et quotidienne

 

La civilisation égyptienne est reconnue comme la première à avoir perfectionné l'art du brassage. Les Égyptiens modifièrent les méthodes sumériennes pour créer un breuvage plus doux et léger, davantage comparable à la bière moderne. Cette boisson, appelée heqet ou tenemu, était classée selon son degré d'alcool et sa saveur.

 

La bière occupait une place centrale dans le quotidien égyptien. Hommes, femmes et enfants en consommaient régulièrement, la considérant comme une source de nutrition plutôt qu'une simple boisson alcoolisée. Sa teneur en alcool variait généralement entre 3 et 4%, tandis que les versions réservées aux fêtes et cérémonies religieuses étaient plus fortes.

 

Fait remarquable, la bière servait couramment de monnaie d'échange et de rémunération. Les ouvriers du plateau de Gizeh recevaient des rations de bière trois fois par jour en guise de paiement. Les bâtisseurs d'Hierakonpolis recevaient plus d'un gallon quotidien, bien que cette bière fût probablement faible en alcool.

 

En outre, la bière jouait un rôle essentiel dans les rituels religieux et médicaux. Plus d'une centaine de recettes médicinales l'incluaient, et elle était prescrite pour traiter des affections diverses, des troubles digestifs aux problèmes de peau.

 

Les tenues et bijoux dans la vie courante

 

Dans l'Égypte antique, les vêtements étaient confectionnés en lin tissé à partir de coton. Pendant la période prédynastique et au début de la période dynastique, les hommes et femmes portaient de simples pagnes en lin. Au fil du temps, les femmes adoptèrent des robes couvrant leurs seins et descendant jusqu'aux chevilles, tandis que les hommes conservaient leur pagne court, parfois accompagné d'une chemise ample.

 

La joaillerie occupait une place centrale dans cette civilisation, remplissant trois fonctions principales : symbole de statut social, protection spirituelle et expression esthétique. Fait notable, toutes les classes sociales portaient des bijoux, mais les matériaux différaient selon la richesse – or pour l'élite, cuivre pour les classes modestes.

 

Les pièces de joaillerie les plus répandues incluaient les colliers wesekh, bracelets, anneaux, boucles d'oreilles et pectoraux, témoignant de leur importance dans la vie quotidienne et cérémonielle. Le lapis-lazuli, particulièrement prisé, symbolisait la vérité et la royauté. Par ailleurs, de nombreux bijoux servaient d'amulettes protectrices contre les maladies et influences néfastes, avec des designs comme l'Œil d'Horus pour repousser le mal.

 

Égypte Antique
Égypte Antique
Qui dirige l’Égypte antique ?

Le pharaon dirigeait le pays. Considéré comme un dieu vivant, il détenait le pouvoir politique, religieux et militaire.

 

#3. Le rôle des femmes dans la société égyptienne

 

Dans la société de l'egypte antique, le statut des femmes était remarquablement avancé pour son époque. Contrairement aux autres civilisations de l'Antiquité, les Égyptiennes jouissaient d'une autonomie qui pourrait surprendre même par rapport à certaines sociétés modernes.

 

Des droits juridiques et économiques avancés

 

La femme égyptienne était considérée comme l'égale de l'homme au regard de la loi, contrairement aux femmes des sociétés gréco-romaines. Cette égalité se manifestait concrètement dans la gestion autonome de son patrimoine. En effet, elle pouvait administrer ses propres biens et en disposer comme elle le souhaitait. Plus étonnant encore, certaines se retrouvaient à la tête d'entreprises, comme la dame Nénofèr au Nouvel Empire.

 

En se mariant, l'Égyptienne gardait son nom, au plus ajoutait-on "épouse de X". Le mariage n'impliquait ni manifestation administrative ni cérémonie religieuse, mais concrétisait simplement la volonté d'un homme et d'une femme de vivre ensemble. De plus, elle pouvait divorcer, intenter un procès pour récupérer les biens du ménage, gagner ce procès et ensuite se remarier.

 

Un exemple frappant vient des papyrus araméens d'Éléphantine qui racontent l'histoire de Mibtahyah, née vers -475. Mariée à quinze ans, dotée par son père d'une maison et d'un terrain, elle devient veuve treize ans plus tard, reçoit une seconde maison, se remarie, puis divorce en -440, gardant les maisons selon le contrat de mariage.

 

Des femmes médecins et pharaons

 

Peseshet, ayant vécu vers 2500 av. J.-C., est la première femme médecin connue au monde. Elle portait le titre de "Superviseuse des Doctoresses", confirmant l'existence d'un corps professionnel officiel de femmes médecins qu'elle dirigeait. Ce corps aurait perduré de -3000 à -2263.

 

Méryt-Ptah, exerçant pendant la IIIème dynastie égyptienne au 27ème siècle avant JC, est mentionnée comme "médecin en chef" dans une nécropole de Memphis. Par ailleurs, la reine Hatchepsout (1479-1458 av. J.-C.) fonda des écoles de médecine et encouragea les femmes à se lancer dans la médecine.

 

Certaines femmes ont même exercé le pouvoir suprême. Bien que "Pharaon ne se décline pas au féminin, car le principe est masculin", des femmes comme Hatchepsout ont dirigé l'Empire "durant l'une des périodes les plus calmes et prospères".

 

La contraception et les tests de grossesse

 

L'Égypte ancienne a développé des méthodes contraceptives étonnamment avancées. Le préservatif, composé de lin coloré trempé dans l'huile d'olive, était utilisé entre 1350 et 1200 av. J.-C.. Les graines de grenade, réduites en poudre, servaient de contraceptif oral grâce à leurs œstrogènes naturels.

 

Plus surprenant encore, les Égyptiennes pratiquaient un test de grossesse: elles humectaient chaque jour un échantillon d'orge et d'amidonnier avec leur urine. Si l'orge poussait, cela signifiait que l'enfant serait un garçon; si l'amidonnier poussait, ce serait une fille; si rien ne poussait, la femme n'était pas enceinte.

 

L'efficacité de cette méthode a été confirmée par la science moderne, l'urine des femmes non enceintes empêchant effectivement l'orge de germer.

 

Ces pratiques témoignent d'une société où les femmes disposaient d'une maîtrise remarquable de leur corps et de leur destinée, bien avant notre ère.

Égypte Antique
Égypte Antique
Où est située l’Égypte antique ?

L’Égypte antique se situait dans le nord-est de l’Afrique, le long du Nil, entre la mer Méditerranée au nord et le Soudan au sud.

 

#4. Les croyances religieuses et symboles oubliés

 

La spiritualité imprégnait profondément tous les aspects de l'egypte antique, créant un monde où le divin et l'humain s'entremêlaient constamment. Cette dimension sacrée s'exprimait à travers une multitude de symboles et divinités qui continuent de fasciner notre monde contemporain.

 

Le panthéon égyptien comptait des milliers de dieux

 

La religion égyptienne ne se limitait pas à quelques divinités majeures. En effet, le panthéon égyptien comportait plus de 2000 puissances surnaturelles, constituant une foule considérable de divinités cosmogoniques, provinciales, locales et funéraires.

 

Le mot netjer désignait le concept de divinité, représenté par un faucon sur un perchoir ou un personnage accroupi. Contrairement aux Grecs, les Égyptiens n'organisèrent jamais leur panthéon de manière canonique et rigoureuse. Cependant, les prêtres d'Héliopolis élaborèrent l'Ennéade, un groupement de neuf divinités issues du démiurge, qui se propagea ensuite dans toutes les villes importantes du pays.

 

Les chats comme symboles divins

 

Dans l'Égypte ancienne, les chats occupaient une place privilégiée, étant considérés comme l'incarnation de divinités sur Terre. La déesse Bastet, souvent représentée avec une tête de chat, incarnait la protection et la maternité. Son culte prit une ampleur considérable quand Sheshonq Ier développa la ville de Bubastis, chef-lieu de la déesse.

 

Les félinés sacrés bénéficiaient d'une protection juridique impressionnante : il était interdit de les contrarier, de les injurier et même de les exporter hors d'Égypte sous peine de mort. À leur décès, les familles entraient en deuil et se rasaient les sourcils en signe de tristesse.

 

Le scarabée et la croix Ankh

 

L'ankh, également connue sous le nom de croix ansée, symbolisait la vie éternelle. Constituée d'une longue barre verticale, d'une plus petite horizontale et d'un ovale à leur intersection, elle représentait la clé de la connaissance cachée permettant de résoudre les mystères de la vie et de la mort.

 

Parallèlement, le scarabée bousier était vénéré comme symbole de régénération et de transformation. Associé au dieu Khépri, il était censé faire rouler la boule du soleil dans le ciel. Les amulettes en forme de scarabée, particulièrement populaires dès la première période intermédiaire (2181-2040 av. J.-C.), continuèrent d'être portées jusqu'à l'avènement du christianisme.

 

Égypte Antique
Égypte Antique
C’est quoi l’Égypte antique ?

L’Égypte antique est l’une des plus anciennes civilisations du monde, célèbre pour ses pyramides, ses dieux, ses pharaons et sa culture millénaire.

#5. Découvertes archéologiques qui changent l’histoire

 

Les fouilles archéologiques récentes dévoilent des trésors enfouis qui redessinent notre compréhension de l'egypte antique. Ces découvertes extraordinaires jettent une nouvelle lumière sur cette civilisation millénaire.

 

La ville perdue d'Aton

 

En avril 2021, les archéologues ont exhumé près de Louxor "la plus grande ville antique jamais découverte en Égypte". Cette cité, surnommée "la montée d'Aton", fut fondée par Amenhotep III vers 1390 av. J.-C.

 

Abandonnée par Akhenaton lorsqu'il déplaça sa capitale à Amarna, cette ville intacte révèle des quartiers résidentiels, administratifs et de production. Les fouilles ont mis au jour des ateliers de fabrication, des outils, des bijoux et même une boulangerie.

 

La barque solaire de Khéops

 

Découverte en 1954 par Kamal el-Mallakh, cette embarcation rituelle était démontée en 1224 pièces au pied de la Grande Pyramide. Longue de 43,4 mètres, elle servait symboliquement au pharaon pour son voyage céleste. La seconde barque, extraite en 2017 après 30 ans d'efforts, complète ce témoignage unique des pratiques funéraires de l'élite égyptienne.

 

Les momies à langue d'or

 

En 2021, des archéologues ont découvert à Taposiris Magna des momies dotées d'une langue artificielle en or. Cette pratique, datant de l'époque gréco-romaine, visait à permettre au défunt de s'adresser à Osiris dans l'au-delà. Cette découverte éclaire davantage les croyances funéraires et l'importance de la parole dans le voyage post-mortem des anciens Égyptiens.

L'Égypte antique se révèle donc bien plus complexe et fascinante que les récits populaires ne le laissent entendre. Les découvertes archéologiques continuent de défier nos conceptions préétablies et d'enrichir notre compréhension de cette civilisation millénaire. Effectivement, loin des clichés hollywoodiens d'esclaves construisant les pyramides sous le fouet, nous découvrons une société hautement organisée où les travailleurs qualifiés recevaient salaire et considération.

 

Cette civilisation surprend également par sa modernité. Les femmes égyptiennes jouissaient de droits juridiques remarquablement avancés, pouvant posséder des biens, divorcer, et même exercer la médecine plusieurs millénaires avant notre ère. Parallèlement, leur maîtrise des cosmétiques dépassait largement l'aspect esthétique pour servir des fonctions médicales et préventives.

 

La vie quotidienne des anciens Égyptiens, avec leurs oreillers en pierre et leur consommation régulière de bière comme aliment et monnaie d'échange, témoigne d'une adaptation ingénieuse à leur environnement. Quant à leur spiritualité, elle révèle un monde où plus de 2000 divinités coexistaient, créant un univers sacré d'une richesse inégalée.

 

Les trésors récemment exhumés, comme la ville perdue d'Aton ou les momies à langue d'or, prouvent que l'Égypte n'a pas encore livré tous ses secrets. Chaque nouvelle découverte nous oblige à reconsidérer notre vision de cette civilisation extraordinaire.

 

L'héritage de l'Égypte antique dépasse ainsi largement ses monuments emblématiques. Sa véritable richesse réside dans l'ingéniosité d'un peuple qui a développé des pratiques sociales, médicales et technologiques étonnamment sophistiquées il y a plus de 4000 ans. Cette compréhension plus nuancée nous invite à regarder au-delà des idées reçues pour apprécier pleinement la complexité et le génie de l'une des plus grandes civilisations de l'histoire humaine.

 

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Égypte Antique
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#6. FAQs

 

Q1. Comment les pyramides ont-elles réellement été construites en Égypte antique ? 

 

Contrairement aux idées reçues, les pyramides n'ont pas été construites par des esclaves, mais par des ouvriers qualifiés et bien traités. Ces travailleurs étaient logés, nourris et même rémunérés pour leur travail, qui était considéré comme un projet national important.

 

Q2. Quel était le statut des femmes dans l'Égypte ancienne ?

 

Les femmes égyptiennes jouissaient d'un statut remarquablement avancé pour l'époque. Elles avaient des droits juridiques et économiques, pouvaient posséder des biens, divorcer, et même exercer des professions comme la médecine. Certaines sont même devenues pharaons.

 

Q3. Quelle était l'importance de la bière dans la vie quotidienne des anciens Égyptiens ?

 

La bière était une boisson essentielle dans l'Égypte antique. Elle était consommée quotidiennement par tous, servait de monnaie d'échange et de rémunération pour les travailleurs, et était même utilisée dans les rituels religieux et les traitements médicaux.

 

Q4. Comment les anciens Égyptiens pratiquaient-ils la contraception ?

 

Les Égyptiens avaient développé des méthodes contraceptives surprenamment avancées. Ils utilisaient des préservatifs en lin, des contraceptifs oraux à base de graines de grenade, et avaient même mis au point un test de grossesse utilisant des graines d'orge et d'amidonnier.

 

Q5. Quelles découvertes archéologiques récentes ont changé notre compréhension de l'Égypte antique ?

 

Des découvertes récentes comme la ville perdue d'Aton, la barque solaire de Khéops et les momies à langue d'or ont considérablement enrichi notre compréhension de la civilisation égyptienne. Ces trouvailles révèlent des aspects inédits de leur vie quotidienne, de leurs pratiques funéraires et de leur organisation sociale.

 

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