Cette question revient constamment parmi les voyageurs qui préparent leur périple égyptien, et la réponse mérite une analyse approfondie des caractéristiques uniques de chaque destination. Louxor, héritière de l'antique Thèbes, concentre une densité archéologique remarquable avec sa Vallée des Rois abritant précisément 63 sépultures royales documentées et le complexe de Karnak, sanctuaire colossal s'étendant sur 2 km² qui demeure le plus vaste ensemble religieux jamais édifié.
Assouan présente une proposition différente mais tout aussi fascinante : ses carrières de granit rose ont fourni la matière première des obélisques et statues monumentales disséminés dans tout le pays, y compris ceux qui ornent aujourd'hui Louxor même.
Le Nil, artère millénaire coulant entre ces deux perles de la Haute-Égypte, a forgé leur destinée commune tout en préservant leur identité distincte. Cette voie fluviale historique permet aujourd'hui des croisières exceptionnelles qui révèlent les paysages et monuments sous un angle privilégié.
#1. Le circuit historique d'Hurghada ouvre ses portes
#2. Quels monuments sont inclus dans le circuit ?
#3. Comment visiter le circuit historique à Hurghada ?
#4. Quelles autres activités culturelles compléter avec le circuit ?
#5. Où loger et comment se déplacer à Hurghada ?
#6. FAQs
Chaque cité possède ses arguments particuliers qui correspondent à des attentes spécifiques. Louxor éblouit avec ses complexes pharaoniques grandioses et propose des survols en montgolfière dès 50 dollars, offrant au lever du jour des panoramas saisissants sur la nécropole thébaine.
Assouan séduit avec son temple de Philae consacré à Isis, chef-d'œuvre architectural sauvé des eaux grâce à un déplacement minutieux, pierre après pierre, lors de l'édification du Haut-Barrage dans les années 1960.
Les conditions climatiques influencent également ce choix stratégique. Assouan enregistre des températures extrêmes oscillant entre 39 et 43°C, particulièrement entre mai et juin, la positionnant parmi les zones les plus torrides d'Égypte.
Cette expertise locale, fruit d'années d'accompagnement de visiteurs, vous guidera vers la destination qui correspondra exactement à vos aspirations de découverte.
Le temple de Karnak est un site monumental à ne pas manquer. Le temple d’Hatchepsout et son architecture unique valent aussi la visite.
Les colosses de Memnon et la Vallée des Reines complètent la découverte.
Les marchés proposent du papyrus décoré et des statues inspirées de l’art pharaonique. Tu peux aussi trouver des bijoux en argent et des pierres semi-précieuses locales.
Les épices colorées et parfumées sont un souvenir typique de Louxor.
Cette région méridionale, s'étirant depuis Louxor jusqu'aux confins soudanais, révèle deux cités exceptionnelles dont l'influence a modelé le destin de l'Égypte pharaonique. Ces métropoles du Nil, séparées par deux siècles de kilomètres, ont développé des personnalités distinctes qui continuent d'envoûter les visiteurs contemporains.
Les chroniqueurs arabes la désignaient sous l'appellation poétique "Al-Uqsur", la ville aux cent portes, témoignage de sa grandeur architecturale. Cette ancienne Thèbes constituait le cœur battant de l'empire égyptien, particulièrement lorsque Montouhotep II y établit sa capitale vers 2040 avant notre ère pour réunifier les Deux-Terres. L'apogée survint durant le Nouvel Empire, période dorée où s'épanouit la civilisation pharaonique dans toute sa splendeur.
Cette époque faste donna naissance à la nécropole royale de la Vallée des Rois, sanctuaire éternel où reposent les souverains dans des sépultures ornées de fresques éblouissantes. La fréquentation touristique témoigne de cette fascination universelle : plus de quatre millions de visiteurs franchissent annuellement les portes de cette cité-musée, consacrant sa réputation de "plus vaste musée à ciel ouvert mondial".
La topographie sacrée de Louxor respecte la cosmogonie égyptienne ancestrale. Sur la rive orientale s'élève le temple de Karnak, colosse religieux antique dont l'emprise dépasse les 2 km².
Face à cette rive des vivants, la berge occidentale accueille les demeures d'éternité : plus de 500 édifices funéraires, temples et tombeaux composent cette cité des défunts. Cette répartition géographique illustre parfaitement la vision égyptienne du cosmos : l'orient pour l'existence terrestre, l'occident pour la vie éternelle.
Positionnée à 200 kilomètres en amont de Louxor, cette cité méridionale matérialisait la limite naturelle de l'Égypte pharaonique. Ses appellations antiques, Sounou puis Souenet, évoquent son rôle commercial primordial sur les routes caravanières reliant la vallée du Nil aux contrées africaines. Ce carrefour stratégique généra une prospérité durable fondée sur les échanges avec la Nubie.
La démographie actuelle d'Assouan, estimée à 250 000 résidents, reflète cette tradition multiculturelle. La communauté nubienne locale, héritière des ethnies Kenzi et Faadicha, perpétue un dialecte spécifique et des traditions millénaires. Cette identité culturelle singulière s'exprime particulièrement dans le village nubien, où les façades polychromes témoignent d'un art décoratif authentique.
L'économie antique d'Assouan reposait largement sur l'extraction du granit rose, matériau noble qui habilla les monuments pharaoniques les plus prestigieux, des pyramides de Gizeh aux obélisques de Louxor. L'obélisque inachevé, géant de pierre de 41 mètres abandonné dans sa carrière, demeure le témoin silencieux de ces techniques ancestrales.
L'attrait magnétique de Louxor et Assouan trouve sa source dans leur patrimoine archéologique exceptionnel. Ces sites permettent une plongée immersive dans quatre millénaires d'histoire égyptienne, depuis les mastabas archaïques jusqu'aux sanctuaires ptolémaïques.
L'environnement naturel constitue un second facteur d'attraction majeur. Assouan particulièrement bénéficie d'un décor grandiose où se mêlent les eaux azurées du fleuve, la verdure des palmeraies et les formations granitiques du désert.
Les crépuscules observés depuis une felouque traditionnelle, glissant silencieusement entre les îlots rocheux, procurent des émotions intenses.
Les conditions climatiques participent également à cette séduction, Assouan comptabilisant plus de 4000 heures d'ensoleillement annuel, record qui la classe parmi les destinations les plus lumineuses du globe. Cette générosité solaire exige cependant une planification rigoureuse, les maximales de juin frôlant les 42°C.
Enfin, ces deux métropoles constituent les ports d'embarquement privilégiés pour les croisières nilotiques, permettant la découverte fluviale des merveilles de Haute-Égypte dans des conditions optimales.
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L'héritage archéologique de Louxor surpasse toute autre destination égyptienne, proposant aux visiteurs une immersion authentique dans la grandeur pharaonique. Cette concentration monumentale exceptionnelle constitue l'argument décisif pour ceux qui pèsent encore entre ces deux destinations de Haute-Égypte. Voici les cinq sites essentiels qui ont bâti la réputation mondiale de cette ancienne capitale.
Cette merveille architecturale, déployée sur 100 hectares, détient le record mondial du plus vaste ensemble religieux antique. Son édification s'est poursuivie durant vingt-deux siècles, de 2200 à 360 avant notre ère, chaque dynastie pharaonique enrichissant ce sanctuaire d'Amon-Rê. Les souverains Hatchepsout, Séthi Ier, Ramsès II et Ramsès III ont marqué son développement de leur empreinte architecturale distinctive.
La salle hypostyle constitue le joyau absolu de Karnak, véritable cathédrale de pierre s'épanouissant sur 5000 m². Ses 134 colonnes colossales, dont douze atteignent 23 mètres de hauteur, génèrent une atmosphère saisissante qui transporte le visiteur dans l'intimité des rituels pharaoniques. Ce domaine sacré révèle une succession de pylônes imposants, reliés par des cours, sanctuaires et salles d'offrandes qui témoignent de la complexité théologique égyptienne.
L'avenue des sphinx à tête de bélier, longue de quarante exemplaires sculptés, matérialise encore aujourd'hui le chemin processionnel qui unissait jadis Karnak au temple de Louxor.
Cette nécropole royale, creusée dans la rive occidentale thébaine, garde les sépultures des pharaons du Nouvel Empire (1539-1069 av. J.-C.). Soixante-trois tombes ont été répertoriées, depuis celle de Thoutmôsis Ier jusqu'à celle de Ramsès XI, dernier souverain à reposer dans cette vallée sacrée.
Le pic d'Al-Qurn domine ce site funéraire, sa silhouette pyramidale culminant à 470 mètres. Les anciens Égyptiens vénéraient cette formation rocheuse comme la résidence de Mertseger, déesse serpent protectrice de la nécropole thébaine.
Chaque tombeau révèle l'extraordinaire préparation des pharaons pour leur transit vers l'au-delà. Ces sépultures contenaient le corps momifié du souverain accompagné de trésors inestimables : masques d'or, mobilier précieux, vêtements royaux, provisions alimentaires et boissons destinées au banquet éternel.
Ce sanctuaire dédié à Amon s'épanouit entre 1400 et 1000 av. J.-C., principalement durant les règnes d'Aménophis III et Ramsès II. Long de 260 mètres, il développe une architecture sophistiquée articulant deux cours à péristyle et une colonnade monumentale.
Son pylône d'entrée exhibe six colosses de Ramsès II et deux obélisques, dont l'un orne désormais la place de la Concorde parisienne. La cour d'Aménophis III, aux dimensions équivalant à la moitié d'un terrain de football, se ceint d'élégantes colonnes de grès qui encadrent harmonieusement l'espace cultuel.
Durant la fête d'Opet, célébration annuelle majeure, les statues divines d'Amon-Rê, Mout et Khonsou accomplissaient leur pèlerinage processionnel depuis Karnak, rituel au cours duquel le pharaon renouvelait symboliquement sa légitimité divine.
Ce complexe funéraire, adossé aux falaises thébaines, abrite plusieurs temples dont celui d'Hatchepsout, prouesse architecturale unique en Égypte. Cette construction révolutionnaire s'épanouit sur trois terrasses étagées, reliées par des rampes d'accès qui s'harmonisent parfaitement avec la topographie naturelle.
Les portiques dévoilent des reliefs exceptionnels, particulièrement ceux de la terrasse médiane narrant l'expédition vers le mystérieux pays de Pount. Ces fresques détaillées illustrent un village lacustre, la souveraine locale, l'accostage des navires égyptiens et les échanges commerciaux qui s'ensuivirent.
Ce site regroupe également le temple funéraire de Montouhotep II, première construction érigée vers 2060 av. J.-C., ainsi que les vestiges du sanctuaire de Thoutmôsis III, successeur et rival politique d'Hatchepsout.
Cette expérience aérienne offre la perspective la plus spectaculaire sur l'ensemble archéologique de Louxor. Le survol matinal révèle la Vallée des Rois, le temple d'Hatchepsout et les Colosses de Memnon sous un éclairage dramatique qui sublime ces monuments millénaires.
Les envols débutent avant l'aube, généralement à 4h30, pour capturer la magie des premiers rayons solaires embrasant le paysage désertique. Durant quarante-cinq minutes environ, cette navigation aérienne dévoile non seulement les sites antiques, mais aussi les cultures de canne à sucre et les villages contemporains qui perpétuent la vie nilotique.
La saison optimale s'étend d'avril à octobre, les mois hivernaux présentant des conditions météorologiques moins favorables pouvant compromettre ces vols. Avec des tarifs débutant à 106 euros, cette aventure aérienne propose un rapport qualité-prix remarquable comparativement aux destinations mondiales similaires.
Cette cité méridionale révèle un caractère distinct qui la démarque profondément de sa voisine septentrionale. Assouan cultive une atmosphère où se mêlent héritage nubien et tradition égyptienne, créant une harmonie unique sur les rives du Nil. Le fleuve y dessine des méandres gracieux entre îlots verdoyants et formations granitiques, offrant un cadre naturel d'une beauté saisissante. Voici les cinq expériences essentielles qui définissent l'âme authentique de cette destination.
Ce sanctuaire consacré à Isis représente l'un des sauvetages archéologiques les plus remarquables du XXe siècle. Menacé de disparition lors de l'édification du Haut-Barrage, l'ensemble architectural fut méticuleusement démonté entre 1972 et 1980, puis reconstruit sur l'île d'Agilkia dans un projet d'une précision technique extraordinaire. Chaque bloc de grès fut numéroté, transporté et repositionné selon sa place originelle.
L'architecture ptolémaïque y atteint des sommets d'élégance, particulièrement visible dans les colonnes aux chapiteaux floraux du temple principal. Les soirées dévoilent un spectacle son et lumière qui anime les reliefs sculptés, racontant la légende éternelle d'Isis recherchant les fragments d'Osiris. Cette mise en scène nocturne révèle sous un éclairage théâtral la majesté des pylônes et la finesse des décors muraux.
L'authenticité culturelle trouve ici son expression la plus colorée. Établi sur la rive occidentale, ce village préserve un mode de vie ancestral où l'hospitalité nubienne s'épanouit dans toute sa générosité. Les façades des habitations s'ornent de motifs géométriques aux couleurs vives - bleu indigo, jaune safran, rouge brique - créant une palette chromatique qui contraste magnifiquement avec le paysage désertique environnant.
Les familles locales accueillent les visiteurs avec un thé à la menthe parfumé et du pain traditionnel cuit dans des fours d'argile. Cette immersion permet de découvrir l'artisanat local, notamment la vannerie et la poterie, techniques transmises de génération en génération. Certaines maisons abritent encore des crocodiles apprivoisés, gardés selon une tradition nubienne qui leur attribue des vertus protectrices.
Cette institution moderne abrite une collection exceptionnelle de plus de 3000 artefacts qui retracent l'épopée nubienne depuis les temps préhistoriques. Le bâtiment lui-même constitue un modèle d'architecture contemporaine inspirée des traditions locales, avec ses espaces lumineux et ses terrasses qui descendent en cascade vers le Nil.
Les collections révèlent la richesse d'une civilisation longtemps méconnue, notamment à travers les objets sauvés lors des campagnes de fouilles précédant l'inondation de la Basse-Nubie. Céramiques finement décorées, bijoux en or, statues de dignitaires et papyrus témoignent d'une culture raffinée qui entretenait des relations commerciales avec l'ensemble du bassin méditerranéen.
Cette île fluviale recèle des vestiges archéologiques d'une importance capitale pour la compréhension de l'histoire égyptienne. Son nilomètre, le plus ancien du pays, permettait depuis l'Antiquité de mesurer les crues annuelles du fleuve, information cruciale pour l'agriculture et l'économie.
Les fouilles ont révélé les fondations des temples de Khnoum et de Satis, divinités protectrices de la première cataracte. Plus surprenant encore, des papyrus rédigés en araméen attestent de la présence d'une communauté juive au VIe siècle avant notre ère, témoignage fascinant des échanges culturels de l'époque. Le petit Musée d'Assouan, installé sur l'île, présente une sélection d'objets découverts lors de ces excavations.
Cette navigation paisible sur les eaux du Nil constitue l'expérience la plus authentique d'Assouan. Ces embarcations traditionnelles à voile triangulaire glissent silencieusement entre les îlots, offrant une perspective unique sur la ville et ses environs.
Le rythme lent de la navigation permet d'apprécier chaque détail du paysage : palmiers se reflétant dans l'eau claire, maisons nubiennes aux terrasses fleuries, formations rocheuses aux teintes dorées.
L'île Kitchener, transformée en jardin botanique, révèle une végétation tropicale luxuriante où s'épanouissent bougainvilliers, palmiers dattiers et essences rares importées du monde entier. Les couchers de soleil observés depuis le pont d'une felouque comptent parmi les spectacles les plus mémorables d'Égypte, quand l'astre déclinant embrase l'horizon et que seul le clapotis de l'eau vient rompre la sérénité du moment.
L'atmosphère de chaque destination révèle des facettes distinctes qui dépassent largement la simple visite des monuments antiques. Cette dimension humaine et culturelle mérite une attention particulière car elle détermine souvent la satisfaction finale du séjour.
L'effervescence de Louxor se manifeste dès l'arrivée : ses marchés colorés résonnent des appels des commerçants et l'activité touristique y bat son plein toute l'année. Cette intensité commerciale, bien que parfois éprouvante pour certains visiteurs, témoigne de l'importance économique vitale du secteur touristique pour la population locale. Les sollicitations fréquentes des vendeurs reflètent cette réalité économique tangible.
Assouan offre un contraste saisissant avec son caractère paisible et contemplatif. La population nubienne y cultive un art de vivre plus mesuré, où les échanges se teintent d'une hospitalité naturelle dénuée de pression commerciale excessive.
La promenade vespérale le long de la corniche devient un véritable rituel social où familles égyptiennes et visiteurs étrangers partagent la fraîcheur du soir face au Nil. Cette authenticité préservée procure une immersion culturelle rare dans l'Égypte contemporaine.
Les conditions météorologiques constituent un facteur décisif dans la planification du voyage. Assouan détient le record des températures les plus élevées du pays, avec des pics estivaux frôlant les 45°C qui rendent toute activité extérieure pénible entre juin et septembre. Louxor subit également ces assauts de la canicule saharienne durant cette même période.
La fenêtre optimale s'ouvre d'octobre à avril, période durant laquelle les températures diurnes oscillent agréablement entre 22°C et 26°C. Les mois de décembre à février offrent les conditions les plus clémentes pour explorer sereinement les sites archéologiques, tandis que les soirées fraîches invitent aux promenades nocturnes le long du fleuve.
La liaison entre les deux cités s'effectue selon plusieurs modalités. Le train parcourt cette distance en 3h30 environ, offrant des vues spectaculaires sur la campagne égyptienne et les villages riverains du Nil. L'autocar nécessite 4 heures de trajet mais permet une flexibilité horaire appréciable. La croisière fluviale de 3 à 4 jours constitue l'option la plus prestigieuse, dévoilant progressivement les paysages de la Haute-Égypte depuis le pont d'un navire.
Localement, taxis et calèches assurent les déplacements urbains. Assouan bénéficie d'une configuration plus ramassée permettant de nombreux trajets pédestres, notamment pour rejoindre l'embarcadère des felouques depuis les hôtels du centre. À Louxor, la traversée du Nil via les ferries populaires coûtant 5 livres égyptiennes constitue une expérience authentique pour accéder aux nécropoles de la rive occidentale.
L'offre hôtelière de Louxor présente une gamme étendue, depuis les établissements de prestige comme le légendaire Winter Palace jusqu'aux auberges familiales du centre-ville. Cette diversité permet d'adapter l'hébergement à tous les budgets et préférences de confort.
Assouan compense un choix plus restreint par des établissements au charme particulier, notamment ceux implantés sur l'île Éléphantine qui offrent un cadre exceptionnel face aux rapides du Nil.
L'art culinaire local révèle des différences notables : si les deux destinations proposent les classiques de la gastronomie égyptienne, Assouan se distingue par ses spécialités nubiennes comme le koshary enrichi d'épices locales et les préparations de poissons du Nil selon des recettes transmises de génération en génération.
La décision entre ces deux destinations emblématiques de la Haute-Égypte dépend essentiellement de vos motivations personnelles et du type d'expérience recherchée. Cette expertise, acquise au fil de nombreuses années d'accompagnement de voyageurs, vous orientera vers le choix optimal.
Les amateurs d'histoire ancienne trouveront à Louxor une concentration archéologique inégalée. Cette ancienne Thèbes offre effectivement la possibilité d'explorer plusieurs sites majeurs durant un séjour limité, optimisant ainsi votre temps de découverte.
Les égyptologues locaux y dispensent des explications particulièrement approfondies, révélant les subtilités dynastiques et religieuses souvent ignorées des guides généralistes.
Assouan présente néanmoins des atouts historiques distincts, notamment son temple de Philae et les techniques de taille du granit illustrées par l'obélisque inachevé. Cette approche plus artisanale de l'archéologie égyptienne complète admirablement la grandeur monumentale de Louxor.
La cité nubienne d'Assouan surpasse incontestablement Louxor pour les voyageurs privilégiant l'authenticité et la tranquillité. Son environnement naturel unique, où les formations granitiques émergent du Nil entre palmiers et jardins verdoyants, crée une atmosphère méditerranéenne rarissime en Égypte.
Les navigations en felouque au coucher du soleil procurent des moments de contemplation exceptionnels, loin de l'agitation touristique. L'hospitalité nubienne, moins commercialisée, permet également des échanges culturels plus spontanés avec la population locale.
Louxor constitue généralement l'introduction idéale à la civilisation pharaonique pour les néophytes. Sa desserte aérienne directe depuis l'Europe facilite l'organisation, tandis que sa concentration monumentale permet d'appréhender rapidement les grandes périodes historiques.
Cependant, les voyageurs expérimentés privilégiant l'authenticité opteront pour Assouan malgré ses contraintes d'accès. Cette approche alternative révèle un visage moins touristique de l'Égypte, particulièrement appréciable pour comprendre les influences culturelles nubiennes souvent méconnues.
L'association des deux destinations via une croisière fluviale demeure l'option optimale pour découvrir exhaustivement la Haute-Égypte. Les programmes de cinq jours équilibrent harmonieusement navigation et visites, incluant les escales intermédiaires d'Edfou et Kom Ombo.
Les dahabiyyas traditionnelles offrent davantage de flexibilité que les grands navires, permettant des mouillages dans des sites préservés du tourisme de masse. Cette approche plus intimiste révèle des perspectives inédites sur les paysages nilotiques et favorise les rencontres avec les communautés riveraines.
Cette analyse détaillée révèle la richesse exceptionnelle de ces deux destinations emblématiques de la Haute-Égypte, chacune répondant à des attentes spécifiques. L'expertise terrain acquise au fil des années d'accompagnement confirme que cette décision doit s'appuyer sur une compréhension précise de vos priorités de voyage.
Louxor demeure incontestablement le sanctuaire de l'archéologie pharaonique mondiale. Sa concentration de monuments antiques - des 63 tombeaux royaux de la Vallée des Rois au complexe de Karnak s'étendant sur 100 hectares - offre une immersion historique d'une profondeur inégalée. Les survols matinaux en montgolfière complètent cette expérience par une perspective aérienne saisissante sur quatre millénaires d'histoire.
Assouan révèle une facette différente mais tout aussi captivante de l'Égypte. Cette cité nubienne, baignée par plus de 4000 heures de soleil annuelles, propose une authenticité culturelle préservée. Les navigations en felouque entre les îles granitiques du Nil et l'atmosphère détendue de ses marchés contrastent avec l'effervescence touristique de Louxor.
La stratégie optimale consiste souvent à conjuguer ces deux expériences complémentaires. Les croisières fluviales de cinq jours permettent d'apprécier pleinement les spécificités de chaque destination tout en découvrant les temples intermédiaires d'Edfou et Kom Ombo, créant un parcours historique cohérent.
Les conditions climatiques orientent également cette réflexion stratégique. La période d'octobre à avril s'avère particulièrement favorable, les températures diurnes oscillant alors entre 22°C et 26°C, rendant les explorations archéologiques confortables dans les deux villes.
Cette expertise locale vous guide vers une décision éclairée : privilégiez Louxor pour une première approche de l'Égypte pharaonique ou un focus archéologique intense, optez pour Assouan si vous recherchez une immersion culturelle authentique dans un cadre naturel exceptionnel. Ces deux perles du Nil garantissent une découverte mémorable de l'héritage égyptien.
Q1. Quelle est la meilleure période pour visiter Louxor et Assouan ?
La période idéale s'étend d'octobre à avril, avec une préférence pour décembre à février où les températures sont plus clémentes, entre 22°C et 26°C, rendant les visites archéologiques plus agréables.
Q2. Quels sont les sites incontournables à Louxor ?
Les sites à ne pas manquer à Louxor incluent le Temple de Karnak, la Vallée des Rois, le Temple de Louxor, Deir El-Bahari et un vol en montgolfière au lever du soleil pour une vue panoramique sur la région.
Q3. Que peut-on faire d'unique à Assouan ?
À Assouan, ne manquez pas de visiter le Temple de Philae, le village nubien, le Musée de la Nubie, l'île Éléphantine et de faire une croisière en felouque sur le Nil au coucher du soleil.
Q4. Comment se déplacer entre Louxor et Assouan ?
Vous pouvez voyager entre Louxor et Assouan en train (3h30), en bus (4h) ou en croisière sur le Nil (3-4 jours). Dans chaque ville, les taxis et les calèches sont les principaux moyens de transport local.
Q5. Quelle ville choisir pour un premier voyage en Égypte ?
Pour une première découverte de l'Égypte, Louxor est généralement recommandée car elle concentre les sites les plus emblématiques et est facilement accessible par avion direct depuis l'Europe. Cependant, si vous préférez une ambiance plus authentique et moins touristique, Assouan pourrait être une excellente alternative.
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